Pseudo : Kylia
Niveau estimé : Entre débutant et amateur. Ca dépend de mon état, à vrai dire.
Nombre d'année d'écritures (sans compter la scolarité) : Trois ans, mais trois ans petit, les deux premières années n'ont été que des brouillons et des écrits très séparés dans le temps.
Genre écrit : De tout. Ce peut-être du "réalisme" ou de l'héroic-fantasy, ou encore un truc bien glauque, bien noir. Tant que ça traite de mes sujets fétiches, j'écris de tout.
Texte test : [Je mets deux petits textes, un "réaliste" écrit et auquel je n'ai modifié qu'une ou deux phrases et un extrait de mon bébé. Et désolée pour les innombrables fautes que vous allez trouver.]
==> Ca fait mille ans que je t'aime. Mille ans que je t'attend, inlassablement, avec la même patience insupportable. Souvent, je me suis dit que j'en avais marre. Marre de cette putain de vie. Marre des jeudis après-midi. Marre de toi. De t'aimer. Je vis au jour le jour comme si la fin du monde était demain. C'est épuisant. Rire. Pleurer. Rêver. Voyager. Ecrire.
Gueuler.
Parce que je sais faire que ça.
Au milieu d'une place. Dans la rue. Avec mes amis.
Parce que je sais pas m'exprimer autrement. Les mots, les subtilités, les émotions, tout me glissent entre les doigts. Alors ne reste plus que la fureur, cette fureur implacable qui s'empare de moi, crispe mon visage pour finir de le déformer et n'afficher qu'une expression: entre joie forcée et haine retenue, qui suis-je? Où suis-je? Que fais-je de ma vie? Je n'en sais rien. Je sais juste que la personne la plus important au monde, celle qui est le centre de mes pensées, celle autour de qui je gravite et je m'accroche comme si je ne pouvais rien faire d'autre, je sais que cette personne, c'est toi. Certains disent avoir commencé à vivre dès qu'ils ont rencontré l'amour. Moi, j'ai vécu avant. Des trucs banaux. Bouffe, hygiène, boutons, gêne. Gêne du corps. Gêne de l'esprit. Mais aussi des trucs trash. Un peu. Alcool. Beaucoup. Clope? Jamais. Je me dit que tout ça m'a construit, et qu'après je t'ai recontré, et que désormais, on file la belle vie.
C'est à ce moment-là que je gueule.
En silence, ça le ferait pas de se contredire à haute voix.
Parce que le passé doit être un repère, et bien mon phare est éteint, et mon navire ravagé par la tempête. Je t'ai rencontré, certes, mais cela n'a pas suffit à ce que tu sois accroché. Putain. Belle vie? De quoi, belle vie? Ma vie, je l'ai pas finie. Même pas commencée. Donc adolescence? L'adolescence, c'est beau? Ah ... L'adolescence, c'est quoi, au juste? Un interrupteur? Un coeur calfeutré qui fait bang quand il rencontre un truc qui lui plaît? Non. L'adolescence, c'est juste le nom qu'on donne entre l'innocence et le travestissement de la vérité.
Mille ans que je t'aime. Mille ans que je t'attend. Je continue sans toi.
Continuer?
Pour aller où? Et surtout, sur quel chemin? Car j'ai beau baisser les yeux, je ne vois pas ma route.
Léna => De longues minutes s'écoulèrent. Symeon s'était accroupi, mains posées sur le sol, certainement entrain de pleurer. Nuls n'osaient lui dire de partir, de faire son deuil, de le rassurer. Ils le laissait seulement là, les doigts enfoncés dans la terre, marmonnant des paroles incompréhensibles, tête baissée, les cheveux cachant son visage. Il y eut un léger courant d'air, comme annonciateur de ce qui allait se produire. Puis la terre elle-même sembla se mouvoir et ce fut sur toutes les tombes qu'elle ondula. L'ondulation revint au point de départ, repartit pour enfin revenir.
Symeon... Aucune lueur. Juste cette ondulation étrange qui les avaient immobilisés et plongés dans la stupéfaction la plus totale.
Symeon... L'ondulation se stabilisa sur la tombe d'Elisabeth Morgane. Elle se brisa en des dizaines de vaguelettes.
Viens... La main de Symeon se retourna avec douceur et force en même temps. Et alors, jaillissant de la terre, des énormes lianes aux énormes épines s'enroulèrent tout autour de la tombe. Et de ces lianes jaillirent des roses rouges, au parfum envoûtant, à la beauté sans pareille, semblant éclipser toutes les autres fleurs existant en ce monde. Et, lorsque les mains de Symeon se retirèrent de la terre, elles ne laissèrent rien d'autres qu'une rose noire aux pétales recourbées sur son coeur comme les bras d'une mère peuvent protéger son enfant.
J'arrive.///\\\////\\\\/////\\\\\//////\\\\\\
Ainsi donc, Léna c'était bel et bien réveillée.