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 Alyanna | Tome I : La Louve Blanche

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laurenlunique
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Fleece Wolfheart
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Fleece Wolfheart
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Alyanna | Tome I : La Louve Blanche Empty
MessageSujet: Alyanna | Tome I : La Louve Blanche   Alyanna | Tome I : La Louve Blanche Icon_minitimeSam 13 Sep - 21:31

Enfin…


Je ne compte plus le temps passé depuis que je suis là, enfermée dans cette geôle comme une vulgaire gamine que l’on emprisonne dans sa chambre pour avoir commis une faute. Mais, moi, je n’ai rien fait… je n’ai même pas eu le temps de vivre. Dès l’instant où j’ai ouvert les yeux, on me les a refermés sans raison, sans que je puisse apercevoir un rayon de soleil. Depuis, mon monde est empli de ténèbres, de noirceur et d’incompréhension. J’ignore qui je suis, ce que je fais là, pourquoi le temps me paraît aussi inexorable, pourquoi suis-je née alors que j’ignore tout de la vie ? Mais, enfin, je vais avoir des réponses aux innombrables questions qui se bousculent dans mon esprit car, aujourd’hui, je serais libre…



Chapitre I :
Libérée…


C’était une sphère de plusieurs mètres de diamètre, sa surface lisse comme le verre sur laquelle couraient de fins rayons de lune, lévitant au dessus du sol grâce à une magie oubliée. Personne ne savait qu’elle se trouvait là, en plein centre de la Forêt d’Arsh, parfaitement dissimulée derrière divers sorts de protection, en attendant… mais en attendant quoi ? Ou qui ? Quel être serait assez fou pour traverser ainsi les mille et un dangers que renferme ce lieu maudit, cette forêt que l’on dit dotée d’une vie propre, dont le nom fait frémir les gens, dont les arbres aux hautes silhouettes squelettiques étendent leurs branches noueuses tout autour de la sphère ? Non, décidément, rien ne pouvait laisser croire qu’elle serait libérée. Et pourtant… pourtant, tout avait été prévu, tout avait été parfaitement calculée, il était l’heure…

Plus silencieuse que la Mort elle-même, ses pas effleurant le sol dans un mutisme parfait, faisant fi des branches sournoises dissimulées sous des tas de feuilles pour faire tomber la haute silhouette dont l’ombre se découpait à travers l’éclat argenté de la lune. Une longue cape flottant au gré d’un vent frais, un masque d’or dissimulant ses traits à la face du monde, une tunique de cuir noir sur laquelle dansent d’innombrables fils rouges, donnant l’impression d’une multitude de rivières de sang sillonnant la terre noire. L’homme avançait sans faire d’erreur, il marchait avec aisance, avec grâce même, s’approchant des arbres qui lui interdisaient l’accès à la sphère dont on devinait l’éclat de cristal derrière l’écorce de ses geôliers. Etrangement, les arbres s’écartent… Etrange ? Non… cela est normal, ils l’avaient reconnu, tout simplement. Leurs branches se rétractent, ils reculent, laissant le champ libre à l’homme au masque d’or qui tend une main gantée de fer qu’il pose sur la surface sphérique. D’une voix étouffée par son masque, mais que l’on devine glacée comme la mort, il dit :

- Et’Vaarh jyr, lirba…

Nul autre que lui ne semblait comprendre ces mots étranges. Néanmoins, une onde fit trembler la Forêt d’Arsh toute entière, tandis qu’il détachait ses doigts de la sphère pour les lever vers la pleine lune qui l’observait, impassible. De nouveau, il incante :

- Lunae, destrohis e enfri ut Kââr

L’astre frémit. Un fin halo argenté entourant brusquement la lune, qui grossit peu à peu pour former une immense boule dont la clarté contrastait avec la noirceur du ciel, l’étrange globe d’argent devint un trait semblable à une flèche meurtrière. Flèche qui fila vers la sphère, avant de la transpercer de tout son long. Le silence retomba brusquement sur la forêt, le vent lui-même avait cessé de souffler, les arbres ne remuaient plus leurs branches, la nuit s’était figée…

Avec un crissement, la surface de verre se fendit de part en part, de fissures apparurent tandis que les débris de la sphère se répandaient sur le sol en une fine pluie de cristal scintillant qui laissèrent tomber une forme sombre sur le sol, un corps de tout évidence... L’homme masqué s’avança jusqu’à ce dernier, observant ce que la geôle de verre venait de libérer :

C’était une adolescente, du moins, en apparence, avec de longs cheveux noirs tombant de part et d’autre de son corps dénudé comme les ailes d’un corbeau, sa silhouette élancée à la peau blanche comme le corail se dessinait sur l’herbe sombre, aussi immobile qu’une statue de cire, on aurait dit qu’elle était morte. Quelques secondes s’écoulèrent, interminables, avant qu’un tressaillement ne vienne secouer les membres de la jeune fille. Ses mains aux doigts fins se crispèrent, saisirent une gerbe d’herbe qui céda sous la pression, ses jambes remuèrent lentement avant que le reste du corps ne suive le mouvement. Secouée de spasmes violents, l’adolescente semblait incapable de se relever seule, mais l’homme masqué ne bougeait pas, se contentant de toiser la pitoyable créature qui se tortillait sur le sol. Elle avait l’impression que des milliers d’insectes grouillaient dans chaque partie de son corps, grignotant ses tendons, ses muscles, ses os, sa chair même, et il lui fallu endurer ce supplice pendant plusieurs minutes avant que, enfin, son corps ne se décide à lui obéir.

Avec précaution, elle se releva, les jambes tremblantes. Le plus lentement possible pour habituer ses jambes à supporter le poids de son corps, la jeune fille commençait peu à peu à comprendre le fonctionnement de ses membres. Il lui suffisait juste de vouloir que ses doigts bougent pour que ceux-ci s’animent, elle tendit les bras, grimaça en sentant le sang affluer dans ses muscles engourdis et observa d’un air ébahi la mécanique de son corps qu’elle découvrait pour la première fois. Elle leva vers l’homme masqué un visage à la beauté étrange, fascinante, avec des traits altiers et harmonieux, un nez fin et droit, des lèvres minces et pâles, un front intelligent mais le plus saisissant étaient ses yeux. En amande, ils étaient semblables à deux pleines lunes, leur éclat argenté brillant d’une leur mystérieuse et indéfinissable, partout où elle regardait, ses yeux transperçaient tout ce qu’elle observait comme une lame acérée. On aurait pu dire d’elle qu’elle était une elfe, mais ses oreilles n’étaient pas pointues et quelques détails – comme l’alignement des sourcils et certains traits – faisaient qu’elle ne pouvait de toute évidence pas être de cette race. La jeune fille fixa longuement l’homme au masque d’or, avant de se désintéresser totalement de lui pour se tourner vers les profondeurs de la Forêt Sombre, son regard allant et venant d’un arbre à un autre, son esprit analysant chaque chose, que ce soit la forme squelettique d’un conifère ou l’odeur de pin.

L’homme masqué, insensible aux découvertes de l’adolescente, retira sa cape noire pour la passer autour des épaules de la jeune fille afin de dissimuler sa nudité. Intriguée par la matière du vêtement, elle laissa ses doigts glisser sur le tissu, appréciant la sensation du toucher et la chaleur que lui apportait la longue cape. L’inconnu recula de quelques pas, observant la jeune fille sous toutes ses coutures avant de faire encore deux pas en arrière. De sa voix étouffée, il dit :

- Viens.

L’adolescente reporta son attention sur lui et le fixa d’un air perplexe, comme si elle peinait à comprendre ce qu’il venait de dire, son esprit encore brumeux ne parvenant pas à lui expliquer le sens de ses mots. L’homme reculait encore et, sans se détourner, fit signe à la jeune fille de le suivre. Cette dernière hésita un instant puis, baissant les yeux vers ses pieds, hasarda à en mettre un devant l’autre. Elle chancela et tomba à genoux dans l’herbe noire, sous le regard impassible de l’inconnu qui attendit patiemment qu’elle se remette debout. Ce qu’elle fit aussitôt, s’appuyant sur ses mains pour se redresser et rééditer l’expérience, elle fit un pas, puis un autre, avançant lentement vers l’homme masqué qui marcha à reculons. La jeune fille peinait, tentant de dompter son corps qui rechignait à lui laisser les commandes après une aussi longue détention dans une sphère de verre. Ils avancèrent ainsi, l’un guidant l’autre par des gestes précis, tandis que les arbres s’écartaient sur leur passage, facilitant par la même occasion l’ascension de l’adolescente qui trébucha malgré tout une seconde fois.
L’ascension s’annonçait des plus ardues mais l’inconnu ne s’arrêta pas pour autant, poussant ainsi la jeune fille à marcher à bonne cadence, à faire cesser les tremblements de ses jambes, essayant de comprendre pourquoi lui ne montrait aucune difficulté à avancer, tentant de calquer son rythme au sien… en vain, elle allait devoir apprendre seule.

Les arbres se détachaient du sol, leurs racines craquèrent en s’extirpant de la terre tandis que les branches ornées de feuilles sombres gémissaient, indignées d’être ainsi remuées. La Forêt d’Arsh entière bougeait, défiant les lois de la nature elles-mêmes, laissant peu à peu place à une étendue verte, une prairie à l’herbe grasse et dense, semblable à un océan sur lequel le vent faisait courir des vagues audacieuses. L’homme masqué, suivit de la jeune fille, passa le dernier arbre squelettique et continua de marcher. L’adolescente s’accorda un instant et tourna une dernière fois les yeux vers le lieu qui avait détenu sa geôle…

La Forêt d’Arsh s’était replacée, comme si elle n’avait jamais bougé, comme si le passé récent de la jeune fille s’était effacé en même temps que le chemin qui les avait menés là s’était refermé…

**
*



Note : Je ne peux mettre tout le chapitre entier, puisque le forum semble trouver l'ensemble trop long. Je coupe donc à cet instant là, en attendant vos commentaires/remarques/impressions/questions sur ce bout là =)
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MessageSujet: Re: Alyanna | Tome I : La Louve Blanche   Alyanna | Tome I : La Louve Blanche Icon_minitimeSam 13 Sep - 22:10

En ce qui me concerne, tu connais déjà mon avis mais je le redis quand même : c'est super ! Le style est envoûtant à souhait, l'ambiance est très bien rendue... Et je n'ai relevé aucune faute d'orthographe (pour le moment en tout cas) !
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MessageSujet: Re: Alyanna | Tome I : La Louve Blanche   Alyanna | Tome I : La Louve Blanche Icon_minitimeSam 13 Sep - 22:13

Merci Adonis =) Pour les fautes d'orthographe, j'ai la chance d'avoir un adorable correcteur nommé Pelthis qui a l'indulgence de corriger mes horribles concordances de temps ^^ Voici la suite:

~¤~

La prairie montait en une immense colline dont le sommet semblait effleurer le ciel. L’homme au masque jeta un coup d’œil derrière, afin de vérifier que la jeune fille continuait de le suivre. Cette dernière, à présent parfaitement maîtresse de son corps, avait abandonné sa démarche gauche et maladroite pour une autre, plus fluide et souple, à la satisfaction de l’inconnu qui n’aurait plus à s’arrêter pour l’attendre. Néanmoins, ses pieds nus glissaient sur l’herbe tendre et, plusieurs fois elle manqua de tomber tête la première au sol, ne se rattrapant que d’extrême justesse. Elle regarda autour d’elle, et toujours autant de questions se bousculant dans son crâne, la frappant avec la force d’un ouragan. Pourquoi est-ce que c’était vert quand elle regardait en bas, alors que tout se teintait de noir quand elle levait les yeux ? Pourquoi est-ce que le sol était si doux à présent alors que, quand elle marchait au milieu des arbres, tout n’était que dureté ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi… autant de questions, étranges et parfois infantiles, qu’elle n’arrivait pas à formuler.
Après une montée d’une durée interminable, elle parvint enfin à rejoindre l’inconnu au sommet de la colline, et ses yeux d’argent ne pouvaient plus qu’admirer le paysage qui s’étendait en contrebas : une palissade faite de pieux pointus plus symboliques que défensifs, des ronces épineuses grimpant le long des bois tandis que la haute porte de chêne étaient fixée sur des gongs rouillés par le temps. Juste derrière cette même porte, des hameaux aux toits de chaume ou d’argile, aux murs blancs ou grisâtres, des torches plantées de part et d'autres pour diffuser leur lumière dans un rayon maximal. Des clôtures dressées pour y tenir enfermés les poules, cochons, ânes et autres animaux de ferme, des champs étendant leur blé vigoureux non loin de là, l’auberge située près de diverses boutiques, une écurie d’où s’échappaient les hennissements des chevaux ainsi que l’échoppe d’un armurier apparemment peu prospère. Au centre du village se dressait une haute demeure, dépassant largement de richesse et de beauté les autres, un balcon dominé par deux lions à l’air menaçant trônait sur la façade, une porte au bois vernis à la perfection, des fenêtres dont les carreaux étincelaient sous les rayons flatteurs de la lune, contrastant totalement avec l’état d’apparent pauvreté du village qu’était Silfar.

La jeune fille observa longuement toutes ces… choses qui se trouvaient en bas, sans comprendre ce qu’elles étaient ni ce qu’elles faisaient là, non loin d’un lieu aussi inhospitalier que la Forêt d’Arsh. Elle tourna la tête vers l’homme masqué qui se remit en route, aussitôt suivi de l’adolescente qui ne chercha pas à comprendre ni même à chercher où il la menait, marchant derrière lui, le suivant comme un chien suivrait son maître, même si ce n’était ni par fidélité, ni par attachement qu’elle agissait ainsi. Elle le suivait, tout simplement…
Ils descendirent la colline jusqu’à la palissade, l’inconnu se dirigeant toutefois vers la gauche, ignorant les hautes portes de Silfar pour s’avancer vers le versant est du rempart, là où les pieux de bois étaient le plus mal plantés, pendant misérablement sur les faibles cordes qui tentaient vainement de les retenir, plusieurs étaient déjà tombés, et la crainte d’une invasion n’avait pas suffit à pousser les villageois à les redresser. C’est donc par les larges trous qu’ils ont laissés que passèrent l’homme masqué et la jeune fille qui se retrouvèrent face à une imposante bâtisse qui les dissimulaient de la lueur des torches. L’adolescente laissa une nouvelle fois son regard aller d’un endroit à un autre, ne se souciant plus de l’inconnu, observant les briques d’un mur avant de se pencher au dessus d’une fourmi qui filait dans la direction opposée. Elle s’apprêta à s’élancer quand elle sentit une main d’acier se poser sur son épaule et la tirer en arrière d’un geste brusque. Elle tourna la tête et croisa l’éclat doré du masque de l’homme qui avait tout juste eu le temps de tendre la main pour l’empêcher de courir après un vulgaire insecte.

- Suis-moi, dit-il d’une voix aussi ferme que sa poigne

Sans la lâcher, il la guida à travers Silfar, longeant les murs et se déplaçant silencieusement malgré la jeune fille qui, insensible à la douleur qui fusait de son épaule, ne chercha même pas à se dégager de l’emprise de l’homme masqué et se laissa totalement faire. Après avoir déambulé de longues minutes, l’inconnu s'arrêta devant une porte noire taillée avec suffisamment de précision pour représenter la silhouette d’un loup dressé sur ses deux pattes arrière. Lâchant finalement la jeune fille, l’homme masqué frappa cinq coups distincts avant de reculer d’un pas et d’attendre quelques instants, ne lâchant pas des yeux sa « protégée » qui regardait tout ce qui l’entourait, indifférente au froid mordant de la nuit.
La porte s’ouvrit lentement, tournant dans un silence parfait. Un rai de lumière tamisée éclaira le masque d’or de l’inconnu tandis que, dans l’entrebâillement de la porte, apparu un étrange personnage dont le haut du crâne chauve n’arrivait même pas à l’épaule de l’homme masqué. Levant la tête vers les deux fentes derrières lesquelles se trouvaient les yeux de ce dernier, le petit homme sourit :

- Te voici enfin, Jilian, je t’attendais. Entre.

Le dénommé Jilian hocha la tête et entra, suivit par la jeune fille qui, intrigué par ce nouveau visage, regardait le petit homme sous toutes ses coutures. De taille moyenne, relativement mince et svelte, un visage frappé par la vieillesse et la vie, des yeux noirs comme la nuit qui posaient sur les gens et les choses un regard empreint de sagesse et de profondeur. Il referma la porte derrière lui, les laissant pénétrer dans une pièce seulement éclairée par une lampe à huile accrochée au plafond, un canapé miteux situé au fond de la salle sur lequel ils s’assirent tandis que l’homme se posa sur une chaise en bois à l’air inconfortable. L’adolescente ne le quitta pas des yeux, comme si tout ce qui l’entourait n’existait plus, comme si seul restaient ce sage et elle… Néanmoins, le vieillard gardait son attention focalisée sur Jilian. L’homme masqué resta silencieux un moment, avant de se décider à parler :

- Elle est libre, Kalron, murmura-t-il, je te l’ai amenée comme prévue.

Le vieux sage hocha la tête et ferma les yeux un instant. Lorsqu’il les rouvrit, son regard se posa aussitôt sur l’adolescente.

- Quel est ton nom ? demanda-t-il d’une voix douce

La jeune fille frémit. Alors que, quelques minutes plus tôt, elle ne comprenait rien aux paroles de Jilian, celles de Kalron lui semblaient étrangement aussi limpides qu’une source claire, comme si il parlait un langage qui leur était réservé, comme si il avait toujours su...
Un voile sombre se déchira dans son esprit, elle ouvrit pour la première fois l’enclos de ses lèvres…

- Alyanna…
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MessageSujet: Re: Alyanna | Tome I : La Louve Blanche   Alyanna | Tome I : La Louve Blanche Icon_minitimeDim 14 Sep - 10:55

C'est vrai que tu écris super ien.
Malgrès tout, j'ai relevé quelque fautes, des mots qui ma,quait("Elle leva vers l’homme masqué" => Elle SE leva vers l'homme masqué ou elle leva LES YEUX vers l'homme masqué?), quelque virgule mal palcé(certaine qui devrat plutôt être remplacé par des points...).

Sinon, ton texte est envoutant, et on a tout de suite envi de lire la suite!! ^^
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MessageSujet: Re: Alyanna | Tome I : La Louve Blanche   Alyanna | Tome I : La Louve Blanche Icon_minitimeDim 14 Sep - 18:51

Ton texte est super, mais il y a un petit défaut qui gâche un peu l'ensemble.
Il manque beaucoup de ponctuation.
Mais à part ça, ton adorable Pelthis fait très bien son " travail " , et ton histoire est très bien écrite.
Vivement la suite ! Very Happy
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MessageSujet: Re: Alyanna | Tome I : La Louve Blanche   Alyanna | Tome I : La Louve Blanche Icon_minitimeDim 14 Sep - 19:08

Merci à vous =) Pour les fautes, je vais les corriger de mon mieux, de toute manière il fallait que je revois le texte ^^;
Voici la première partie du Chapitre II:


~¤~

Etrange…

Tel est le seul qualificatif que je peux offrir à ce monde que je découvre jour après jour. Voilà un mois déjà que l’on m’a laissée ici, dans ce village miteux où règnent pauvreté et avarice, mensonges et illusions. Les choses qui vivent ici – ou devrais-je dire humains comme me l’a enseigné Maître Kalron – sont différentes les unes des autres, ont chacun un visage et un esprit qui lui est propre. Mais j’arrive à cerner leur personnalité, ils sont différents tout en étant exaspérants de banalité, ils sont un véritable troupeau de moutons que l’on mène à l’abattoir. Un abattoir que l’on nomme Guendar Qelt…



Chapitre II :
L’éveil


Le printemps peinait à arriver, les rayons tièdes d’un pâle soleil ne pouvaient offrir aux fleurs la chaleur nécessaire à leur épanouissement. Le vent froid de l’hiver persistait, il n’avait pas cessé son sifflement strident qui s’immisçait sournoisement à travers les fissures des murs et se glissait habilement dans les vêtements. Un givre matinal recouvrait Silfar, déposant sur le village et ses alentours une légère couche de glace étincelante, mais glissante, qui était un véritable fléau pour les divers champs irrigués dressés autour du village, les récoltes s’annonçaient des plus maussades pour le plus grand malheur des fermiers. Mais de telles situations n’étaient pas rares pour les silfiens qui avaient d’ores et déjà fait diverses réserves de nourriture, de bois et d’habits pour survivre à un hiver qui s’annonçait plus long que prévu.
Les gens ne sortaient de chez eux que lorsque le besoin s’en faisait ressentir, le reste du temps, ils restaient cloîtrés dans leur maison, tout près d’un feu aux flammes difficilement contenues.
Dans l’une des bâtisses, construite non loin d’une faille de la palissade, à travers une fenêtre close, une jeune fille observait le peu de choses que lui permettait de voir la saleté des carreaux. Vêtue d’une simple veste de fourrure, d’un pantalon de lin et de bottes de cuir souple, ses yeux argentés regardent cette fine plaque de glace qui s’étendait comme un voile merveilleux. Des gouttes de cristal étaient suspendues aux gouttières, les ruisseaux qui bordaient Silfar étaient devenus des serpents de givre tandis que la rosée d’un frais matin titillait les fleurs comme à son habitude. Le menton entre les mains, l’adolescente observait cette nature qui s’éveillait à son rythme, intriguée par cette flore qui n’avait absolument rien à voir avec la faune qui l’entourait. Si absorbée dans sa contemplation qu’elle ne semblait pas entendre le bruit, pourtant intense, de lourds grimoires qu’un vieillard rangeait sans ménagement sur une étagère.

- Alyanna, tu veux bien me passer le livre qui est en face de toi, s’il te plaît ?

Arrachée à ses pensées, l’adolescente se détourna de la fenêtre pour regarder le vieil homme chauve qui, debout sur une échelle, avait entreprit de mettre de l’ordre dans sa bibliothèque. Une centaine de pavés s’étendaient sur l’étagère qui ployait dangereusement sous le poids des livres, leurs pages jaunies par le temps et les voyages étaient cornées de toutes parts, des fils argentés s’éparpillaient de chaque côté des couvertures dégradées. Bref, l’état des diverses œuvres littéraires étaient dans un état déplorable, à l’inverse du grimoire qui se trouvait sur un fauteuil face à Alyanna : aucune tâche, aucune flétrissure, rien ne venait souiller l’ouvrage. La reliure de cuir était intacte, ornée de symboles étranges et de glyphes mystérieux tandis que, sur la couverture était écrit en lettres dorées « Fleäris Tindrank ».
La jeune fille fronça les sourcils. Le nom du grimoire avait fait naître un écho lointain en elle, peut-être un souvenir ? Non, impossible… elle ne comprenait même pas la signification de ces mots ! Si Maître Kalron lui avait appris à lire et à écrire, il ne lui avait pas enseigné d’autres langues que celle lui permettant de communiquer avec les autres villageois. Et comment pouvait-elle posséder ne serait-ce qu’une bride de passé, elle qui ne comprenait même pas son présent ? Peut-être que, sil elle l’ouvrait, elle pourrait comprendre…

- Alyanna, le livre s’il te plaît.

L’adolescente sursauta et tourna la tête vers Maître Kalron qui tendait la main vers elle, attendant de toute évidence qu’elle lui donne le grimoire. Alyanna observa longuement l’ouvrage, nullement pressée de le donner au vieillard.

- Que signifient ces mots ? demanda-t-elle en désignant du doigt les lettres d’or étincelantes

Maître Kalron grimaça. Bien que la jeune fille ait encore beaucoup à apprendre, elle avait déjà développé une incroyable analyse, un esprit plus fin que la plupart des adultes, une intelligence vive et réfléchie. En quelques semaines, elle avait acquis les bases de l’éducation et ne présentait aucune difficulté à se lancer dans des exercices plus compliqués et même si elle faisait parfois preuve d’un cruel manque de respect ou de discipline, elle n’en restait pas moins impressionnante de ressources. Mais le Silfien savait également qu’elle ne lâcherait pas le livre tant qu’il n’aurait pas répondu à sa question...

- Cela signifie Fléaux Maudits. Lâcha-t-il dans un soupir résigné

De nouveau cet écho éveillé par de simples mots, des mots si lourds de noirceur et de menaces. Qui étaient donc ces « Fléaux Maudits » ? Qui donc pouvait bien porter un titre aussi sinistre ? Malgré les questions qui se chamboulaient sous son crâne, Alyanna donna le livre au vieil homme et détourna les yeux. Surpris, Maître Kalron la regarda reporter son attention sur la nature et ne plus se soucier du livre. Il aurait cru devoir batailler ferme contre la curiosité de l’adolescente, mais cette dernière n’accordait déjà plus aucune importance au titre du grimoire, son attention de nouveau focalisée sur sa contemplation de la flore. Outre son intelligence étonnante pour une jeune fille sortie d’une sphère de verre, Alyanna avait également un caractère aussi imprévisible qu’étrange, capable d’accorder une attention toute particulière à une chose pour la délaisser totalement quelques instants plus tard afin de se consacrer entièrement à une nouvelle curiosité. Maître Kalron secoua la tête, inutile de chercher à comprendre le comportement de celle qu’il avait accepté d’élever… en attendant. En attendant qu’elle soit prête…

- Quelqu’un est en train de crier, près de la haute maison.

Alors qu’il s’apprêtait à déposer le livre de Fleäris Tindrank sur l’étagère, le vieil homme se retourna de nouveau vers la jeune fille. Cette dernière n’avait absolument pas bougé, toujours accoudée au rebord de la fenêtre, son regard légèrement tourné vers le centre du village d’où s’élevaient des éclats de voix de plus en plus forts et virulents. D’un bond, Alyanna quitta son siège et se dirigea vers la porte d’entrée.

- Mais… où vas-tu ? demanda Kalron, étonné

La jeune fille ne prit pas même la peine de lui répondre, elle tourna la poignée et ouvrit la porte, prête à quitter la maison.

- Alyanna !

Elle daigna enfin lui accorder son attention, se tournant vers lui lentement, indifférente au ton réprobateur de son éducateur.

- Je vais voir ce qui se passe.
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Ithilindil
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MessageSujet: Re: Alyanna | Tome I : La Louve Blanche   Alyanna | Tome I : La Louve Blanche Icon_minitimeDim 14 Sep - 19:11

Je n'ai lu que la première partie pour l'instant et je la trouve passionnante. Je lirai la deuxième ce soir ou demain, promis. Smile
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MessageSujet: Re: Alyanna | Tome I : La Louve Blanche   Alyanna | Tome I : La Louve Blanche Icon_minitimeDim 14 Sep - 19:16

Cool, on arrive bientôt au moment que tu as posté sur le forum de TD. J'en conclus que la suite sera pour bientôt ! Very Happy
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Fleece Wolfheart
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MessageSujet: Re: Alyanna | Tome I : La Louve Blanche   Alyanna | Tome I : La Louve Blanche Icon_minitimeDim 14 Sep - 19:19

Merci à tout deux =') . Adonis, la suite du chapitre II arrive tout de suite et le troisième est un passe d'être fini ^^

~¤~


Sans attendre une réaction du vieillard, elle sortit en refermant la porte derrière elle comme on le lui avait enseigné. Ne jamais laisser de portes ouvertes, jamais. Le froid mordant du matin la laissa indifférente et elle s’élança vers cette « haute maison » dont le toit d’ivoire semblait se fondre dans le ciel grisâtre. Elle ne se rendait pas compte de sa vitesse, de cette agilité étonnante qui la faisait bondir sur un mur, ni de cette souplesse inhumaine qui lui permit de crocheter une barre de fer pourtant instable pour se propulser sur le toit plat d’une maison. A quoi bon emprunter les mêmes chemins que les humains ? Si eux avaient peur de grimper sur les sommets et préféraient le contact plat du sol plutôt que la légèreté du vent, pourquoi s’étonner de cette faiblesse apparente qu’Alyanna avait décelée chez tous ces êtres qu’elle côtoyait ? La jeune fille ignorait la gravité, on ne lui avait jamais enseigné ce que c’était d’ailleurs, dès lors, pourquoi s’en soucier ? Portée par le souffle glacé d’une brise, elle sautait d’un toit à l’autre, ne se stoppant que lorsque la « haute maison » apparut en face d’elle.
Demeure luxueuse dressée au centre de village, l’argent nécessaire pour la construire et l’entretenir aurait suffit à nourrir tout le village durant quatre ans, vendre l’imposante statue de cuivre qui ornait l’entrée aurait permis à elle seule de restaurer Silfar entièrement. Ne parlons même pas du superbe étalon noir qui reposait dans une écurie parfaitement entretenue, à l’inverse de celles des paysans dont les ânes et les malheureux destriers se contentaient d’une botte de foin miteuse et d’une eau crasseuse. Ni même de cette magnifique plaque d’argent sur laquelle était inscrit en lettres scintillantes :

« Guendar Qelt, Chef et Protecteur de Silfar »

Alyanna prit à peine le temps de regarder en contrebas, elle plongea dans le vide, pieds en avant. A quelques mètres du sol, elle replia légèrement les jambes et atterrit souplement avant de faire quelques pas pour enfin s’arrêter, à environ quatre mètres de celui qui était à l’origine du vacarme : homme dans la force de l’âge, aussi chétif qu’un enfant, mais à la voix de ténor, des cheveux bruns coiffés avec autant de maladresse que de mauvais goût, un visage hautain orné d’une moustache retroussée, des yeux brillant de ruse et de fierté. Guendar Qelt aurait certainement été élégant sans son accoutrement ridicule qui lui donnait plus l’air d’un clown que d’un noble, avec des vêtements trop large qui, au lieu de lui offrir la silhouette d’un guerrier, lui donnait celle d’un mamka (1) tout droit sorti d’un bain nullement désiré. Le ceinturon de cuir faisait deux fois le tour de sa taille, tandis que la rapière accrochée à un lacet de yol (2) était le parfait reflet de l’ensemble du personnage : plus ridicule qu’impressionnant.
De toute évidence, le chef du village était dans une colère noire, au vu de son visage rouge de fureur et des gestes menaçants qu’il adressait aux trois malheureux serviteurs qui avaient toutes les peines du monde à calmer la rage de leur… seigneur.

- Infâmes rats ! Laquais de basse-cour ! hurlait Guendar, inondant de postillons les visages de ses trois sujets, vous mériteriez que je vous fasse écarteler sur le champ !

- Mais, Seigneur, tenta l’un des serviteurs d’une voix hésitante

- Quoi ?! rétorqua Guendar en tournant la tête vers lui

- Eh bien… je… l’écartèlement n’est pas envisageable puisque nous n’avons pas assez de chevaux pour…

Un hurlement d’exaspération et de rage mêlées s’échappa des lèvres du chef silfien. Qu’avait-il donc fait aux Dieux pour être ainsi affublé d’idiots ?

- Imbécile heureux ! Dès que cette affaire est réglée, je…

- Quelle affaire ?

Stoppé net dans son élan de rage, Guendar pivota, prêt à tourner ses invectives vers l’importun qui osait ainsi l’interrompre. Invectives qui fondirent toutefois comme neige au soleil lorsque son regard croisa deux yeux argentés, aussi transperçants que deux lames acérées. Alyanna s’était rapprochée, indifférente à la pathétique colère du chef du village. Guendar balbutia des paroles incompréhensibles, troublé par cette beauté froide qui se tenait en face de lui et laquelle il n’arrivait pas à s’habituer.

- Je… ça ne te regarde pas ! répliqua-t-il d’une voix qu’il aurait voulue pleine d'autorité… mais qui en manquait cruellement.

La jeune fille croisa les bras et, sans se démonter, répondit :

- Si, justement. On t’entend jusqu’à l’autre bout de Silfar, tu fais fuir les oiseaux.

Le visage de l’homme s’empourpra. Comment cette gamine osait-elle lui parler sur ce ton ? De quel droit le tutoyait-elle ? Et où trouvait-elle l’audace de l’humilier devant ses propres sujets, lui, qui avaient la bonté de l’accueillir au sein de la communauté ?

- Tu... que dis-tu ?! Sais-tu qui je suis ? Sais-tu que je suis l’une des figures emblématiques de…

- Tais-toi.

- Que…

Alyanna avait brusquement tourné la tête, sa froideur remplacée par une attention vigilante et maximale, son regard fixant l’entrée du village. Etonné, Guendar tourna à son tour la tête. Et blêmit en voyant ce que les hautes portes de Silfar venaient de laisser pénétrer…

---

(1) Mamka : Singe à la fourrure violette très épaisse, doté d'une queue recourbée, de fines griffes et dents pointues. Inoffensif et joueur mais craintif et parfois même dangereux, le Mamka vit principalement dans la Jungle de Jilu. C'est un mammifère relativement apprécié pour son pelage et notamment pour sa connaissance de la jungle.

(2) Yol : le yol est une matière proche du cuir, mais nettement plus résistante, souvent utilisée pour faire des plastrons ou des vêtements de guerrier. Le yol est créé à partir de l'écorce des arbres de la Forêt de Smael et, bien qu'il devienne de plus en plus difficile à acheter, il n'en reste pas moins fort apprécié des soldats et autres combattants qui l'utilisent pour leurs vêtements. Le yol est également utilisé pour confection de fouets et d'autres armes, sa résistance et sa souplesse le rendant fort utile pour entailler la chair!
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MessageSujet: Re: Alyanna | Tome I : La Louve Blanche   Alyanna | Tome I : La Louve Blanche Icon_minitimeDim 14 Sep - 19:21

Nyaaaaaah ! Bientôt le Chapitre III ! Ze veux le chapitre III

Assomez-moi, je vais faire une criiiiiiiise xD
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MessageSujet: Re: Alyanna | Tome I : La Louve Blanche   Alyanna | Tome I : La Louve Blanche Icon_minitimeDim 14 Sep - 20:15

C'est génial, il y a toujours autant de plaisir à te lire, même lorsqu'on connait déjà l'extrait ! Very Happy

J'ai également remarqué une petite faute :
Citation :
l’humilier devant ses propres sujets, lui, qui avaient la bonté de l’accueillir au sein de la communauté ?

Etant donné que c'est "lui", tu devrais mettre "avait". Wink
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MessageSujet: Re: Alyanna | Tome I : La Louve Blanche   Alyanna | Tome I : La Louve Blanche Icon_minitimeDim 14 Sep - 20:24

Toujours aussi tatillon, Adonis (ça s'écrit comme ça, tatillon ? J'en ai aucune idée)
Mais c'est une grande qualité !

Sinon, le texte est purement génial, c'est facile à lire, j'aime beaucoup.
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MessageSujet: Re: Alyanna | Tome I : La Louve Blanche   Alyanna | Tome I : La Louve Blanche Icon_minitimeDim 14 Sep - 20:30

Oui, c'est bien "tatillon" *geek powaaa*

Stop semi-flood.
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MessageSujet: Re: Alyanna | Tome I : La Louve Blanche   Alyanna | Tome I : La Louve Blanche Icon_minitimeDim 14 Sep - 20:43

Houlà les fautes >.< c'est indigne d'une 1ère L tout ça é__è heureusement que les cours ont repris, je vais pouvoir me rattrapper ^__^
Voici le Chapitre III:

~¤~

Fascination…

Oui, une étrange fascination, teintée de curiosité et de méfiance. Maître Kalron ne m’a jamais parlé d’êtres semblables à ceux-là. Ils ne ressemblent en rien à des humains, si ce n’est peut-être qu’ils tiennent sur deux jambes et que certains traits de leur… visage ressemblent à ceux que portent les « faibles ». Etrangement, ils me rappellent… quelque chose, je ne serais dire quoi, mais leur venu fait naître en moi le même écho que lorsque je tenais ce grimoire entre les mains. Que signifie cet écho? Je l’ignore et l’ignorerai encore certainement longtemps…



Chapitre III :
Le Guerrier Loup


Etaient-ce des hommes ? Ou bien des loups ? Pouvait-on qualifier des êtres de « loups » alors qu’ils mesuraient plus de deux mètres et qu’ils marchaient sur deux jambes sans aucune difficulté ? Mais peut-on réellement accorder le qualificatif d »humain » à des êtres dont les corps musculeux étaient recouvert d’une épaisse fourrure, qui ont des griffes acérées à la place des ongles et des crocs redoutables pointant hors de leur… bouche? Ils n’ont pas ses yeux aux pupilles verticales brillant d’une lueur aussi sauvage. Mais les loups ne portent pas d’épées, ni de haches et encore moins des armures ! Et si… si ces êtres étaient tout simplement un mélange de ces deux races ? Et s’ils étaient une osmose parfaite entre l’humain et son opposé qu’était le loup ? Et que de cette osmose naissait cette aura de puissance et de ruse mêlées qui se dégageait d’eux ? Oui… ce devait certainement être ça.
Ils étaient cinq. Cinq êtres dominant chaque villageois d’au moins trois têtes. Cinq être dont la force valait celle de dix silfiens. Cinq êtres qui auraient pu détruire le village à eux seuls… si tel avait été leur but. Ils s’approchaient avec, à la tête de leur unité, le plus grand d’entre eux, aussi bien de taille que de puissance, au pelage plus sombre qu’un jour d’orage et aux yeux jaunâtres. Un cimeterre monstrueux reposait à son ceinturon, semblant attendre d’être extirpé de son fourreau de cuir noir, alors que le guerrier arrivait à la hauteur de celui qu’il devinait comme étant le chef de Silfar. Si l’on pouvait qualifier de chef le pitoyable ver qui se trouvait en face de lui…

- Guendar Qelt ? lui demanda-t-il d’une voix à son image : glaciale et forte

S’il la peur n’aurait pas tétanisé la totalité de ses membres, le malheureux Guendar aurait certainement prit ses jambes à son cou, mais le regard sauvage de son interlocuteur le clouait sur place.

- Je… oui, c’est m… moi, balbutia-t-il d’une voix défaillante

- Je suis Odrik Fal’rak, dit l’homme-loup, indifférent à l’apparente terreur du chef silfien, je viens sur ordre du Roi Callum d’Equidna, Seigneur des Guerriers-Loups.

Il porta la main à son ceinturon, là où se trouvait son sabre. Guendar poussa un couinement horrifié… qui se transforma en un soupir de soulagement lorsqu’il vit que ce que lui tendait Odrik n’était rien d’autre qu’une lettre marquée du sceau du Royaume d’Equidna. L’homme prit le parchemin, le déplia et le parcourut des yeux, passant du pâle au livide au fur et à mesure de sa lecture. Ignorant une nouvelle fois l’état du chef silfien, le guerrier-loup continua :

- Mon Roi vous a accordé sa protection en échange d’une somme de mille nund’or (1) ainsi que dix de vos plus robustes tor’n (2) ce qui est, en soi, une somme plus que minime si j’en juge l’état de votre demeure, dit-il en jetant un regard vers la splendide villa qui les surplombait.

- C’est… c’est que…, bégaya Guendar Qelt en levant les yeux du parchemin, nous avons une mauvaise récolte cette saison et… et… moi-même, j’ai d’énormes problèmes financiers, et…

- C’est faux, le coupa une voix glaciale non loin de lui

Odrik et Guendar se tournèrent d’un même mouvement vers Alyanna qui, les bras croisés, toisait le chef silfien d’un regard lourd de mépris :

- Tu vole le peu de récoltes que les villageois peuvent faire, tu fais exécuter ceux qui refusent ton autorité en te servant de tes relations avec des alliés puissants pour asseoir un pouvoir que tu n’as pas. Quant à ce qu’il te demande… je suis sûre que tu as plus d’or qu’il n’en faut entre les murs de ta demeure, ajouta-t-elle, sournoise.

Le guerrier-loup arqua un sourcil. Ainsi donc, cet espèce d’oiseau empaillé qu’était Guendar Qelt était un félon jouant les tyrans et qui, apparemment, vivait plus de sa mesquinerie que de sa sueur ? Intéressant…
Avec un rictus, Odrik s’approcha de l’étrange jeune fille. Plutôt grande, un corps souple et finement musclé, de longs cheveux noirs retombant en une cascade ténébreuse dans son dos, elle dégageait une mystérieuse impression de sauvagerie et de froideur. Son visage dessiné à la perfection aurait fait pâlir de jalousie les plus belles divinités, ses yeux argentés, semblables à deux reflets de lune, le suivaient avec méfiance. Bien que le guerrier-loup craigne très peu de chose, il devait admettre que le regard de glace de cette gamine était presque… effrayant.

- Peux-tu m’en dire un peu plus sur les agissements de ton seigneur, jeune fille ? lui demanda-t-il

Alyanna posa un court instant ses yeux argentés sur Guendar. Ce dernier, à grand renfort de gestes et de mimiques, teintait de dissuader la jeune fille de dévoiler quoique ce soit.
Peine perdue…

- Regarde l’état du village, tu comprendras aussitôt, répondit l’adolescente avec un coup de tête dédaigneux vers les maisons qui les entouraient

Odrik sursauta sous le tutoiement familier avec lequel la jeune fille s’adressait à lui. Alors qu’il terrorisait chaque villageois présent d’un simple regard, cette gamine n’éprouvait aucune peur en voyant ses crocs redoutables si près d’elle, ni même un soupçon d’inquiétude face aux griffes acérées du guerrier-loup. Ce dernier haussa les épaules et parcourut le village des yeux.
Outre la magnifique villa du chef silfien, Silfar n’était qu’un amas de bâtisses en ruines qui commençaient à s’écrouler sur leurs fondations. Des murs noirâtres et fissurés sur lesquels grimpaient des ronces audacieuses, des fenêtres où l’on mettaient de solides planches de bois au lieu du verre qui s’était brisé, des boutiques aux étagères branlantes et poussiéreuses, des paysans vêtus de haillons et de vêtements déchirés, des animaux faméliques, des champs dévastés par le froid et, pour parfaire ce tableau de misère, un mendiant qui somnolait non loin.
Et là, tranchant furieusement avec l’apparente pauvreté du village, la demeure du chef silfien, resplendissante de richesse et de beauté, avec ses murs blancs comme l’ivoire, ses vitres étincelantes, sa haute porte de bois vernis, son balcon dominateur et la statue qui ornait l’entrée. Les yeux jaunâtres d’Odrik se posèrent finalement sur Guendar Qelt qui, s’il était ridicule dans son accoutrement, était néanmoins vêtu richement. Un grognement s’échappa de la gueule du guerrier-loup qui se détourna d’Alyanna pour s’avancer, menaçant, vers le silfien. Non pas que la conduite despotique de Qelt envers son peuple le choquait, mais voir cet homme pitoyable abusé de l’autorité que lui offrait la protection du Roi Callum pour écrasé son village le révulsait. Effrayé par la silhouette massive et meurtrière qui s’approchait de lui, Guendar recula précipitamment et trébucha. Odrik saisit l’homme par le collet et le souleva comme une vulgaire poupée de chiffon, rapprochant sa gueule suffisamment proche pour que Qelt sente le souffle chaud du guerrier-loup sur son visage :

- Si ton tribut n’est pas payer d’ici la prochaine lune, je te jure, par Arkana, que tu maudiras ta mère de t’avoir mis au monde, siffla-t-il

Odrik laissa choir le malheureux Guendar au sol et tourna les talons pour rejoindre ses semblables, montrant que sa venue « diplomatique » était close. Il posa une main sur le flanc de son destrier et s’apprêta à se hisser sur sa scelle lorsque la voix de l’étrange jeune fille l’interpella :

- Attends !

Le guerrier-loup stoppa son geste et tourna la tête vers Alyanna qui s’avançait vers lui.

- Emmène-moi avec toi.

Ce n’était pas une demande.
Odrik fronça ce qui lui servait de sourcils, le ton de cette adolescente lui déplaisait fortement. Avec cette manière de tutoyer tout le monde, en leur parlant sans une once de douceur ou de politesse, en les toisant de ce regard froid et sauvage. Non, décidemment, le guerrier trouvait que cette fille manquait sincèrement d’éducation.

- Et en quel honneur ? railla-t-il d’une voix coléreuse

- Il n’y a que des faibles ici, répondit Alyanna, ils sont ennuyeux et lâches et je ne suis pas faite pour vivre auprès d’eux. Ma place est auprès des forts.

Elle ignorait ce qui la poussait à dire ça. Ou plutôt si… elle savait, elle savait qu’elle ne pouvait pas rester à Silfar. Quelque chose hurlait en elle, lui intimant de quitter ce village misérable en quête de puissance et de pouvoir, et elle se rendit compte que la seule et unique chose qui la retenait ici était qu’elle ne savait rien du monde qui l’entourait. Devait-elle aller vers l’Ouest ? L’Est ? Le Sud ? Pas une seule fois Maître Kalron n’avait jugé utile de lui montrer une carte… mais elle réglera cela plus tard, ou peut-être même jamais si Odrik acceptait de la prendre avec elle.
Ce dernier était d’ailleurs fort étonné de la réponse que lui avait fournie Alyanna. C’était bien la première fois qu’il entendait une jeune fille, apparemment normale, lui offrir comme argument la faiblesse de ceux qu’elle côtoyait pour quitter un village ! La surprise passée, il dut admettre que cette gamine lui plaisait, autant pour son arrogance que pour la force qui se dégageait d’elle et il songea qu’elle ferait certainement une excellente guerrière, surtout que les armées d’Equidna avaient besoin de nouvelles chairs à canon. Odrik prit le temps de se hisser sur sa scelle, de s’y caler, avant d’ouvrir la bouche, prêt à accueillir l’adolescente à ses côtés.
Ce qu’il aurait fait si on le l’aurait pas, une nouvelle fois, interrompu.

- Tu n’iras nulle part ! tonna une voix venu de quelques mètres plus loin

Alyanna se retourna et eu la surprise, pour le moins désagréable, de voir Maître Kalron arriver. Le vieil homme, essoufflé par la distance qu’il venait de parcourir et couvert de sueur, avait néanmoins gardé suffisamment d’énergie afin d’imposer toute son autorité à la jeune fille. Bien entendu, cela marcha… très peu.

- Et pourquoi est-ce que je devrais rester ici ? demanda l’adolescente en fronçant les sourcils

- Parce que j’ai encore énormément de choses à t’apprendre, rétorqua Kalron d’une voix sifflante, mais ferme, tu pourras rejoindre le Seigneur Callum et les siens après si tu le désires.

Alyanna plongea son regard d’argent dans celui de son tuteur, cherchant une faille dans les paroles du vieillard avant de hausser les épaules et de tourner les talons sans accorder un regard à Odrik ni à Guendar.

---


(1) Nund’or : Monnaie locale du Royaume d’Equidna. Un nund’or veut quatre nund’argent et huit nund’alf.

(2) Tor’n : Imposants bovidés aux cornes d’acier et à la peau très résistante que l’on utilise souvent pour confectionner des plastrons, des vêtements ou divers objets. Ce sont des créatures paisibles et inoffensives, très attachées à ceux qui les élèvent. Le petit du tor’n est nommée le tor’nen et sa femme la tor’na et un tor’n vaut à lui seul cent nund’or.
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MessageSujet: Re: Alyanna | Tome I : La Louve Blanche   Alyanna | Tome I : La Louve Blanche Icon_minitimeLun 15 Sep - 19:53

C'est toujours aussi bien ! Non : c'est même encore mieux !
J'aime beaucoup Odrik et Alyanna est toujours aussi... Imprévisible et gonflée^^

Deux/trois petites fautes au passage :
Citation :
Ce dernier, à grand renfort de gestes et de mimiques, teintait de dissuader la jeune fille
Citation :
voir cet homme pitoyable abusé de l’autorité que lui offrait
Citation :
Ce qu’il aurait fait si on le l’aurait pas
"tentait", "abuser" et "ne l'avait" conviendraient mieux. =)
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MessageSujet: Re: Alyanna | Tome I : La Louve Blanche   Alyanna | Tome I : La Louve Blanche Icon_minitimeLun 15 Sep - 20:07

Tu sais déjà ce que je pense de ta fic Alyanette^^ Je l'adore!

*sors*
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MessageSujet: Re: Alyanna | Tome I : La Louve Blanche   Alyanna | Tome I : La Louve Blanche Icon_minitimeLun 15 Sep - 20:21

Rooohhh, mais comme j'aime bien ton histoire!!

Me tarde de voir la suite, de savoir qui est vraiment Alyanna(que j'aime aussi beaucoup!! ^^)...
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MessageSujet: Re: Alyanna | Tome I : La Louve Blanche   Alyanna | Tome I : La Louve Blanche Icon_minitimeLun 15 Sep - 21:59

A part la minime faute que je t'ai fait remarquer sur le forum TD, je trouve ce chapitre aussi superbe que les autres =3
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MessageSujet: Re: Alyanna | Tome I : La Louve Blanche   Alyanna | Tome I : La Louve Blanche Icon_minitimeLun 15 Sep - 22:13

Adonis a écrit:
C'est toujours aussi bien ! Non : c'est même encore mieux !
J'aime beaucoup Odrik et Alyanna est toujours aussi... Imprévisible et gonflée^^
Merci à tois pour vos commentaires, ils font vraiment chaud au coeur *___* *câline tout le monde*

Adonis, oui Alyanna est ainsi et plus encore ^^; Elle vous étonnera autant qu'elle m'aura étonner moi-même! D'ailleurs, les divers personnages ont (enfin...) acceptés que je poste leurs fiches, qui devraient arriver d'ici demain ou, au plus tard, mercredi soir.

Et pour les fautes (honte à moi>.<), je les corrigerais plus tard.
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MessageSujet: Re: Alyanna | Tome I : La Louve Blanche   Alyanna | Tome I : La Louve Blanche Icon_minitime

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