(Titre non trouvé d'où le super titre du sujet)
Alors voilà, je mets une page comme demandé.
Pseudo : Zelle
Niveau estimé : Celui que vous me donnerez x)
Nombre d'année d'écritures (sans compter la scolarité) : Trois ans (où j'ai réellement commencé, avant c'était des fics).
Genre écrit : Réel et fantastique avec un peu de psychologie (enfin, je pense)
Texte test :
[...]Vaine tentative pour essayer de revenir parmi les vivants.
Lauren ne vit pas sa soeur bouger. Elle ne fit rien. Cela la rendit encore plus triste.
Elle tendit son bras droit et passa une main fébrile dans les cheveux de son petit ange.
Elle avait le cœur lourd de chagrin mais ne pouvait pleurer.
Elle ne devait pas montrer ses larmes à la jeune fille prostrée.
Ou peut-être le devait-elle ?
Tout ce qu'elle savait, c'était qu'elle voulait que Zelle s'en sorte. Elle devait s'en sortir. Sinon, ce serait elle, Lauren, qui serait perdue... Qui serait abandonnée, abattue, anéantie... Posant doucement son front contre celui de sa soeur, elle murmura d'une voix brisée :
- Zelle... pourquoi ne m'as-tu rien dit ? Je savais que tu n'allais pas bien. Même si tu faisais tout pour le cacher, je le voyais comme une lumière dans un endroit sombre. Je savais que tu souffrais de la mort de papa... Je savais que tu souffrais du changement de comportement de maman... Je voulais t'aider... Je veux t'aider... Alors, quand je suis venue ici, j'avais prévu de t'aider. Mais quand je t'ai vue, je me suis dit que je devais faire comme si rien ne s'était passé, parce que peut-être que ça t'aurait fait aller mieux.. Je me suis dit que je devais attendre que tu me dises tout ce qui n'allait pas par toi-même. Alors, j'ai attendu, attendu... Ce que je pouvais être stupide d'y croire ! Je suis désolée ! Je t'en prie, pardonne-moi ! Je n'ai pas su comprendre à quel point c'était grave ! Je n'ai pas su comprendre à quel point tu n'allais pas bien. Je n'ai pas mesuré l'amplitude de ta peine et de ton chagrin ! J'ai été assez stupide pour penser que mes petites aides allaient faire en sorte que tu ailles mieux. Que tu sortes de tout cela ! J'ai été assez orgueilleuse pour croire que ce n'était qu'une chose futile qui passerait avec le temps... Si tu savais comme je m'en veux ! Je suis bête ! Chaque jour, je t'ai vue te ramollir. Chaque jour, je t'ai vue aller de plus en plus mal ! Chaque jour, j'ai vu l'infinie tristesse de tes yeux ! Chaque jour, j'ai vu à quel point tu allais mal ! Chaque jour, je me disais que tu irais mieux le lendemain ! J'espérais que mes sourires étaient assez vrais pour pouvoir te transmettre un peu de ma gaieté. J'espérais que je pourrais te faire aller mieux en te changeant les idées, en parlant de tout ou de rien. Mais mes sourires devaient être faux puisque tu vas encore plus mal. Ce ne devait pas être une bonne idée puisque tu souffres tant... Moi aussi, Zelle, je souffre. Moi aussi j'ai souffert de la mort de papa. Moi aussi j'ai souffert du comportement de maman. Moi aussi, je souffre, Zelle. Mais je souffre encore plus de te voir dans cet état ! Je veux t'aider, s'il te plaît, qu'est-ce que je dois faire ? Qu'est-ce que je devais faire ? Te parler de choses joyeuses ? Te faire rire, te sourire... ? Je devais parler directement de la mort de papa et de ton chagrin ? Ai-je été une soeur remarquable en me taisant ? Aurais-je dû parler à maman ? Lui expliquer ton état, lui dire que vous n'arriviez pas à faire votre deuil, toutes les deux ? Lui dire que votre refus à accepter ce sinistre changement dans votre vie ne faisait que vous détruire petit à petit ? Lui expliquer que toute la haine dont vous vous étiez servies pour blesser l'autre était là et grandissait de jour en jour juste parce que vous n'acceptiez pas la mort de papa ? Lui expliquer que tu as besoin d'aide, de soutien, d'espoir, de force et de courage ces temps-ci ? Elle aussi, évidemment, mais elle n'est pas dans le même état que toi... Je suis désolée Zelle ! Je t'en prie, dis au moins quelque chose, sors de ton monde... La prochaine fois, je promets que je t'aiderai ! Je t'assure, je ne resterai pas là, à ne rien faire et à me dire futilement que tout ira mieux. Je te promets que quand tu iras mieux, je serai là pour toi, pour t'aider !
Même si elle avait les larmes aux yeux, Lauren ne voulut pas pleurer devant sa soeur. Zelle avait dû le faire maintes fois, sûrement en silence... A quoi bon lui montrer les siennes ? A quoi bon lui rappeler ces mauvais souvenirs ?
Lauren regarda attentivement sa montre et se demanda ce qu'elle pouvait bien faire pour se sortir de tout ça. De plus, sa mère...
La sonnette retentit dans tout l'appartement, ce qui fit sortir Lauren de ses pensées.