Origami
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 Le cycle d'Akthal/Tome 1

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Adonis
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MessageSujet: Le cycle d'Akthal/Tome 1   Le cycle d'Akthal/Tome 1 Icon_minitimeSam 13 Sep - 22:04

Voici le début de mon histoire. Je posterai demain la carte et une partie des personnages créés grâce à http://www.ugo.com/channels/comics/heroMachine2/heromachine2.asp
J'en profite pour remercier une nouvelle fois Alyanna de ce site qui m'a été très utile !




Chapitre I
Au son de l'orgue



Le soleil se levait sur Setmek. Le ciel, d'un bleu très clair, teinté de blanc par quelques nuages, s'éclairait. Les milles reflets du soleil sur ces nappes poudreuses de nuages offraient un superbe spectacle à celui qui pouvait les voir : un oiseau.
Ou plus exactement un stner, une sorte d'aigle gigantesque, aux belles plumes blanches, avec une petite crête le long du cou, des ailes de huit mètres d'envergure, l'oeil vif, perçant.... Il embellissait ce sublime paysage de ses plumes. Puis il fit un splendide piquet et, ripant sur la surface de l'eau, attrapa un poisson d'un coup de bec.
C'est alors qu'une gigantesque mâchoire sortit de l'eau ; elle était longue de peut-être dix mètres, mais faisait à peine deux mètres de large, avec une rangée de dents ciselées de chaque côté. Devant, deux narines, et à l'arrière, deux gros yeux bleus, avec une fente en guise de pupille.
Un liopleurodon.
La terreur des mers ; Puissant, rapide et carnassier.
Le stner accéléra et réussit de justesse à s'échapper, les lourdes mâchoires broyant l’eau sans lui faire le moindre mal. Un peu plus loin était une île. De nombreux bateaux et des armées y abordaient. Elle était très grande, mais quelques minutes suffirent à l'oiseau pour arriver au centre. En ce lieu se trouvait une haute, très haute tour noire. Le volatile se préparait à se poser quand une flèche le tua net.
Au centre de la tour, un homme, Edmond de Setmek, dormait. Ses cheveux longs étaient d'un noir intense, avec deux longues mèches sur les côtés avant, et une tresse -défaite pour dormir- derrière. Son visage, quant à lui, était mince et pâle, mais néanmoins d'une très grande beauté.
En un éclair la douleur de l'oiseau fusa dans son corps. Il se réveilla, hurla de souffrance et ce cri fut si puissant que tous les serviteurs du château l'entendirent !
Aussitôt un homme, chétif, accourut à toute vitesse dans la chambre du jeune homme.
- Monsieur...
Edmond se tourna vers lui et cracha un jet de flammes qui carbonisa l'intrus en quelques instants. Il attendit que son corps se fût transformé en cendres puis inspira profondément et dévora l'âme du mort. Peu à peu, sa douleur se calma… La porte s'ouvrit, laissant apparaître une silhouette encapuchonnée.
- Eh bien, Monsieur aurait-il passé une mauvaise nuit ? demanda-t-elle. Vous devriez vous reposer, votre affrontement avec feu Pharius vous a beaucoup affaibli... même avec tout ce temps qui s'est écoulé... Vous n'êtes pas encore tout à fait guéri, et je vous rappelle que dévorer les âmes ne procure qu'un apaisement temporaire et factice, vous devez vous détacher de cette habitude.
- Sont-ils arrivés ? demanda Edmond sans tenir compte des propos tenus la silhouette sombre.
- Oui, soupira-t-elle, ce matin. En plus des ogres, les guerriers senghis d'Adonis, des ogres, les pirates du Sieur Kraken et l'armée d'un horla nommé Sklaer ont accosté aux abords de l’île.
- Un horla ? Voilà qui est étonnant.
- Oui, il semble qu'il ait été banni... Dans tous les cas il a réussi à créer une véritable armée de golems, ce qui en dit long sur ses capacités… Mais dites-moi, êtes-vous sûr de vouloir les recevoir aujourd'hui ? Je peux très bien reporter le rendez-vous de quelques jours, et puis vous êtes toujours souffrant…
- Cela fait trente ans que je souffre ! Je ne suis pas encore tout à fait rétabli, mais nous ne pouvons plus attendre, bientôt il sera trop tard pour envahir le continent… Et ce n'est pas une simple réunion qui va aggraver mon état… Bien, tu peux disposer. Rends-toi au château dans les plus brefs délais.
Il sortit de son lit et ses vêtements de nuit se changèrent en un ensemble qui comportait un pantalon et un haut noir, une armure très légère dont la forme rappelait un "v", des épaulettes rouges, solides comme du roc, légères comme de la soie, et une cape noire. Puis son image se brouilla, jusqu'à disparaître complètement. Il réapparut au sommet de la tour. Le spectacle qui s'y tenait était splendide. Aussi loin que portait le regard, de la tour à l'horizon, l'île était couverte de monde. On en voyait de toutes sortes : bandits mangeant des cuisses de poulet, ogres se bousculant, et bien d'autres...
Assez près de la tour, on distinguait sept seigneurs à la tête d’attroupements. Adonis, prince des senghis, observait le petit point noir qu'était Edmond. Quand va-t-il se décider à descendre ? pensa-t-il. Il n'espère quand même pas que nous allons voler jusqu'à lui !?
Comme pour répondre à sa question, des blocs de pierres apparurent devant chaque chef de guerre, sortant du sol. Étrangement ils se mirent à flotter dans les airs. Tour à tour, hésitant, chaque seigneur de guerre grimpa sur son propre bloc qui l’emporta vers les cieux. Ils montèrent, toujours plus haut... Un artiste aurait été émerveillé devant le spectacle qu’offrait la poussière rouge des nuages illuminés par le soleil levant. Aux alentours, tout n’était que brume orangée, volutes de fumée insaisissables, formes improbables ; le tout formant un paysage magnifique et subtilement coloré.
Mais pour Adonis, cela n’évoquait rien de tel. Il se moquait éperdument de l’élégance du ciel, il était juste de plus en plus impatient à mesure qu’il montait. Cela faisait déjà plusieurs minutes qu’il avait quitté la terre, et même à ciel dégagé, il eut sans doute été impossible de distinguer sa silhouette dans les airs… Où donc se dirigeaient-ils ? Perdu dans ses réflexions, Adonis fut surpris par l’arrivée d’une ombre démesurée qui lui cacha la lumière du soleil. Il y avait au-dessus de lui quelque obstacle de taille anormale.
Qu’est-ce donc que cette nouvelle sorcellerie ? se demanda Adonis en levant la tête.
Cela ressemblait à une gigantesque montagne... Puis en montant, il finit par comprendre : Une forteresse volante !
Il avait en effet au-dessus de lui ce qui ressemblait à un gigantesque château volant ! À le voir, on aurait dit qu'un dieu avait détaché un énorme pan de montagne, puis que des gens auraient recouvert ladite montagne d'un infinité de tours ! L’ensemble était à la fois titanesque, magnifique et effrayant. Enfin, ils arrivèrent juste en dessous du curieux bâtiment et virent un conduit de quelques mètres de large. Un à un, tous les blocs et leurs occupants y pénétrèrent. Ils débouchèrent dans une vaste salle, ronde, qui évoquait davantage une caverne plutôt qu’une pièce aménagée par l’homme. Près d’un mur se tenait deux gardes et un petit domestique à demi chauve qui fit signe aux visiteurs :
- Messeigneurs, je vous sais gré de bien vouloir me suivre. Sa Sainte Majesté Edmond vous attend.



Voili voilou ! Quelques commentaires/critiques/questions/corrections/avis ? Very Happy
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MessageSujet: Re: Le cycle d'Akthal/Tome 1   Le cycle d'Akthal/Tome 1 Icon_minitimeDim 14 Sep - 17:36

J'aime beaucoup ce début d'histoire, comme d'ahbitude, je suis impatiente de lire la suite! ^^

En plus, je n'ai trouvé qu'une seule faute d'orthographe.
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Adonis
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MessageSujet: Re: Le cycle d'Akthal/Tome 1   Le cycle d'Akthal/Tome 1 Icon_minitimeLun 15 Sep - 20:08

Tu pourrais me dire où, s'il te plaît, pour que je corrige ?^^

Je suis en train de mettre sur internet les images des personnages pour les mettre sur le forum avec leurs fiches mais ça bugge...

EDITE : voici la suite !


Chapitre I
Seconde partie


Ils ne se firent guère prier, et suivirent le vieil homme et les soldats à travers les vastes couloirs et escaliers du château. À mesure qu’ils montaient, le sol et les murs devinrent de moins en moins grossiers ; le parquet se couvrit progressivement de dalles de marbre, et de multiples sculptures, soieries et peintures firent leur apparition. Enfin, ils parvinrent devant une imposante porte en bois de chêne, qui s’ouvrit sur une gigantesque salle de conseil. À l’autre bout se dressait un trône crénelé d’or. Il semblait si lointain qu’on distinguait à peine la silhouette assise dessus ; de multiples escaliers menaient à ce titanesque siège de plusieurs mètres de hauteur –une dizaine, semblait-il.
- Sa Sainte Majesté Impériale Edmond de Setmek ! Commandeur de l’Ordre de la Flamme et Empereur de Setmek et des royaumes d’outre-mer, situés sur l’Autre Continent, clama un héraut.
À l’énoncé du nom et des titres de l’empereur, tous les seigneurs de guerre s’agenouillèrent.
- Messeigneurs, chefs de clans, pirates et chevaliers, je vous souhaite la bienvenue dans ma demeure, tonna la voix magiquement amplifié de l’empereur. Tous, vous connaissez la raison pour laquelle je vous ai appelé : réunir en un seul fief les domaines disparates des deux continents. Seigneurs, levez-vous ! Et venez me rejoindre.
La petite troupe se dirigea vers l’empereur. Ils gravirent les milles et une marches recouvertes de tapis rouge, et finalement parvinrent devant le trône ; ils virent alors qu’une table ovale avait été disposée devant le seigneur des lieux, avec un siège pour chaque dignitaire. Ils s’assirent et ne manquèrent pas de remarquer l’elfe sombre, vêtu des couleurs de l’Ordre, qui se tenait près de d’Edmond de Setmek.
Adonis le reconnut aussitôt ; il s’agissait de Narkein, l’un des dirigeant de l’Ordre de la Flamme, dont Edmond était le Commandeur. Vêtu d’une armure noire et blanche, il avait le teint pâle et la silhouette haute et élancée. De longs cheveux noirs coulaient dans son dos et une crinière sombre recouvrait ses joues. D’après les rumeurs, il était –comme tous les membres de l’Ordre- un elfe sombre vampirisé.
Plus en retrait, mais proche de l’Empereur également, se tenait un ogre des montagnes, gigantesque tas de muscles imberbes. Vêtu d’une armure noire et haut de près de trois mètres, il était si imposant que seule l’obscurité dans laquelle il se tenait adoucissait sa silhouette. Il s’agissait d’Adalsinde, un chef de tribu redouté dans toutes les terres du Nord, allié à l’Empereur depuis plusieurs années.
Puis Adonis s’intéressa aux personnes assises à côté de lui. Il y avait là des personnages de toutes sortes : pirates avides de trésors, chevaliers à la recherche de gloire, ogres attirés par le carnage et le sang, jusqu’à lui, Adonis, qui ne désirait rien d’autre que la reconnaissance de son titre de roi.
Bien qu’il fût l’héritier royal, il ne pouvait accéder au trône, ne possédant pas les insignes royaux –sceptre, anneaux et couronne sacrés- que son père n’avait pu lui donner, étant décédé de façon prématurée. Officiellement, il n’était donc que prince et personne ne pouvait prétendre à la souveraineté, les reliques étant perdues.
Mais en devenant le vassal de l’Empereur et en le servant fidèlement, il lui léguait son royaume, et ainsi, il espérait qu’après la guerre, son maître accorderait l’autonomie aux territoires qu’Adonis lui avait donnés, et décernerait à ce dernier le titre de roi.
Et aujourd’hui, son rêve allait se réaliser, car il avait devant lui l’Empereur Edmond, dont personne n'ignorait les exploits. Il avait été un grand chef militaire lors de la "guerre des Seigneurs", qui avait eu lieu quelques décennies auparavant, mais il avait désobéi à son maître – Pharius - qu'il avait fini par tuer. Pour autant, Edmond ne s’en était pas sorti indemne : on racontait qu’il avait été grièvement blessé ; c’est pourquoi il avait temporairement mit fin à ses désirs de conquêtes. Il était... jeune... Trop jeune ! Il ne paraissait pas avoir vingt ans ! Qu'est ce que cela voulait dire ?
C'est alors qu'il s'aperçut d'une chose à laquelle il n'avait pas prêté attention : un air de musique, du piano, ou quelque chose dans ce genre, résonnait dans la salle. Il était étrangement, horriblement calme, glacé, terrifiant... Adonis ne s’y connaissait que très peu en musique, mais c'était à mieux l'entendre le son froid d'un orgue résonnant partout dans la pièce... Tout à fait effrayant ... Le genre de musique qui, sans que vous sachiez pourquoi, vous donne des tressaillements dans le dos et vous dresse les cheveux sur la tête. Adonis balaya la salle du regard, mais ne vit aucun instrument de musique quelqu’il soit. Juste quelques gardes, quelques courtisans qui restaient en retrait.
Soudain, le Seigneur senghis entendit une voix, douce et veloutée, au timbre bien frais. Il se tourna et comprit que c'était celle de l'Empereur.
- Je vous souhaite la bienvenue, dit celui-ci d'un ton glacé, j'espère que nous parviendrons à nous entendre.
Il y avait quelque chose d'odieux à entendre une telle voix, une voix de sage, une voix calme, froide, sortant de la bouche d'un être aussi jeune.
- Vous connaissez j'espère, la raison pour laquelle vous êtes venus ici, poursuivit-il. Pour m'aider à reconquérir Akthal du Norden à l'île d'Avalon... Mais il n'y a pas que ça... Il y a une autre chose pour laquelle j'ai besoin de vous...
- Quoi ? demandèrent une bonne partie des invités.
- Avec l'armée que vous m'avez fournie, il me serait facile de reconquérir l'Empire, surtout avec Adalsinde - il jeta un coup d'œil à l'ogre -. Mais il y a une quête que je ne peux mener à bien seul : la mort des Stal'arish, les seigneurs des éléments !
- Ne les aviez-vous pas tués ? demanda Lin, le jeune lieutenant du pirate Kraken.
- Je n'ai détruit que leurs corps, leurs personnes... Leurs pouvoirs, eux, se régénèrent après un certain nombre d'années pour se transmettre dans un nouveau corps et créer d'autres Stal'arish. Il n'existe que deux moyens pour enrayer ce phénomène. Celui que je souhaite utiliser - et dont je suis d'ailleurs le créateur - consiste à s'emparer de leurs pouvoirs, pour cela il me les faut. Ramenez-les moi, et je vous promets une récompense que vous ne sauriez imaginer, échouez et vous serez tourmenté jusqu'à la fin des temps.
- Pourquoi ne le faîtes-vous pas vous-même ? risqua Adonis.
- Parce que je suis affaibli. Au moment de sa mort, Pharius a lancé sur moi un très puissant enchantement, j'ai dû changer de corps et travailler avec acharnement pour réussir à m'en débarrasser, mais je ne suis pas encore guéri ...
- Changer de... commença Kraken, le pirate assit à droite d’Adonis.
- Est-ce que ce corps a l'air d'avoir vécu "La guerre des Seigneurs" qui s'est déroulée il y a presque trente ans ? répliqua l'Empereur, énervé.
Tout le monde se tut, personne ne dit plus rien. L’empereur guetta une réaction quelconque, mais rien ne se produisit. Finalement, il se leva et dégaina une épée incrustée de jade et de diverses pierreries,qu’il brandit au-dessus de la table. Le voyant, les autres seigneurs l’imitèrent.
- Ducs, princes, chefs de clan, seigneurs et chevaliers, vous êtes ici pour m’aider à reconquérir l’empire et par la même occasion augmenter vos biens et territoires ! Jurez fidélité, archimage horla Sklaer Adramalech, banni !
La forme noire aux yeux de braises se leva, et enleva sa capuche découvrant ainsi un horrible crâne, fraîchement lavé, surmonté d'une pierre précieuse, et dans lequel brillaient toujours les deux lueurs couleur de sang.
- Je vous ramènerai les dépouilles encore sanglantes des Stal’arish !
- Adonis, prince sengish, oublié et renié !
Adonis se leva.
- Je vous ramènerai leurs morceaux tranchés par mon sabre.
- Sire Kraken, seigneur pirate, pourchassé !
- Mort à Elathorn et aux Stal’arish !
- Adalric, chef de clans ogres, spolié !
- Mort aux Stal’arish !
- Adalsinde, chef de tribus ogres, renié et méprisé !
- Ordonnez et j’obéirais !
- Ainsi que vous tous, présents à cette table, déchus, mal estimés, déshonorés, prêtez-vous serment de vassalité ?
Toutes les personnes présentent jurèrent d’une même voix :
- NOUS TE SERVIRONS, Ô EDMOND, EMPEREUR DE CES TERRES !
- Merci, seigneurs, répondit l’homme en se rasseyant. Il me faut maintenant savoir à combien quelles sont les forces armées dont vous disposez. Archimage Sklaer ?
Ce dernier répondit :
- Je vous ai créé près de mille golems.
Tout le monde tressauta, les golems étaient de gigantesques marionnettes de pierre, commandées à distance. Un seul golem pouvait causer plus de ravages qu'une dizaine de soldats.
- Bien, bien... Et vous Adonis ? Qu'avez-vous à répondre à cela ?
Adonis se leva, il n'avait encore jamais perdu la face devant quelqu'un, ce n'était pas aujourd'hui qu'il allait commencer.
- L'armée qui s'étend à vos pieds et que j'ai moi-même réunie compte douze mille senghis, tous parmi les meilleurs combattants que ma terre ait portés. Et si besoin, j'ai encore près de vingt-quatre mille soldats qui attendent près de ma capitale, Henoc'ha.
- Parfait, parfait... Maintenant Monsieur Adal...? demanda-t-il à l'ogre.
- Adalrimzthuphalolihi, mais on m'appelle Adalric. Oh, et quand est-ce qu'on mange ?
Bien qu'il comprît cette réaction de la part d'un ogre, Adonis trouva son comportement barbare et irrespectueux. Puis la voix glacée de l'Empereur retentit.
- Bien sûr, je manque à tous mes devoirs. Mes cuisiniers font cuire un aurochs, en attendant j'espère que vous saurez me dire à combien se chiffrent vos troupes ?
- Hum, un auroch, se délecta Adalric, ben pour mes troupes... on doit être quinze mille... c'était plutôt dur de dire à tout le monde de venir, surtout pour traverser la mer mouillée.
- Oui, je vois... Et le Sieur Kraken, combien d'hommes nous a-t-il amenés ?
- J'ai réussi à réunir un peu plus de trois mille hommes, ça n'est pas rien, répondit l’interpellé ; depuis que cette satanée verrue est partie, les affaires sont assez tranquilles.
Assit près de Kraken, un petit gobelin prit la parole ; il était l’ambassadeur de son royaume, et de fait un personnage très respectable, mais dans ses yeux brillait une telle débilité que l'on avait envie de le mordre.
- En quoi une verrue peut-elle décourager les affaires ? En tout cas moi, ce qui m'horripile chez vous, c'est cette cicatrice noueuse sur ce visage tuméfié...
- Je parle de... commença Kraken.
- Sans parler de cette grosse moustache et de cette barbe humide...
- Je vous dis que...
- Quant à votre abominable tignasse de cheveux noirs et gras, pas la peine de la cacher sous ce disgracieux chapeau...
- Je vous répète que...
- À mon avis, vous auriez besoin d'une esthéticienne, il n’y a qu'à voir ces vieux ongles sales ; moi j'ai une peau bien verte, lisse, et douce au toucher, avec un joli nez bien pointu, pas comme votre énorme groin, et des ongles parfaitement taillés et...
- POUR LA DERNIERE FOIS, je vous dis que je parlais d'Adona ! La reine des voleuses ! C'est une véritable peste - comme vous d'ailleurs - qui ruine mes finances, hurla Kraken.
- Ahhh... comprit le gobelin, il fallait le dire tout de suite, ce n’était pas la peine de m'interrompre aussi grossièrement !
Kraken se mit à marmonner des paroles dont Adonis ne comprit pas le sens mais dont il doutait qu'elles soient très charitables. Quant à l'Empereur, il se mit à rire :
- Et bien avant de poursuivre laissez-moi vous présenter une personne que vous semblez bien connaître...
À quelques mètres derrière lui, une petite porte s'ouvrit, laissant apparaître la silhouette encapuchonnée qui l'avait servi dans la tour.
- Qu'attends-tu pour te présenter à nos invités ? demanda l'Empereur.
La silhouette enleva sa capuche et son manteau, laissant apparaître une femme d'une extrême beauté, à l'allure guerrière, assez légèrement vêtue, avec de courts vêtements uniformément noirs, et une épée légère dans le dos.
Aussitôt une haine sans bornes déchira les traits de Kraken.
- Qu... Que fait-elle ici !? hurla-t-il.
- Je fais ni plus ni moins que mon travail : protéger et aider l'Empereur, mon maître.
L'air de l'orgue s'amplifia, de sorte que tout le monde pouvait l'entendre.
Adonis comprit.
- Vous êtes...
- Adona.
- Bien, dit l’Empereur, en tout, cela nous fait donc trente et un mille soldats... Ainsi que...?
- Près de cent milles ogres, géants et trolls, tonna Adalsinde.
- Environ six milles mercenaires, continua l'humain assis à côté du gobelin.
- Et le concours probable de ma race finit ce dernier.
- Parfait, se réjouit l’Empereur, avec les moines guerriers de l’Ordre, ainsi que les hordes de morts-vivants et de démons que je peux appeler, cela fait une armée fort appréciable. Nous allons maintenant passer au point suivant.


Dernière édition par Adonis le Mar 16 Sep - 21:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le cycle d'Akthal/Tome 1   Le cycle d'Akthal/Tome 1 Icon_minitimeLun 15 Sep - 22:55

Tu connais déjà mon avis sur ce chapitre, surtout concernant les serments de fidélité Very Happy


Deux p'tites remarques cependant: quand Edmond s'adresse aux seigneur en parlant d'Adalsinde, à un moment, tu mets entre tiret "il jeta un coup d'oeil au ogre", c'est plutôt "à l'ogre". Et aussi, tu écris les paroles d'Adonis en italique, c'est un peu surprenant...Ou alors il s'exprime d'une manière particulière mais tu ne le précises pas. Généralement, l'italique est utilisé pour les pensées ou les discussions mentales.
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Adonis
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MessageSujet: Re: Le cycle d'Akthal/Tome 1   Le cycle d'Akthal/Tome 1 Icon_minitimeMar 16 Sep - 19:57

Oups, merci pour la faute^^ je corrige tout de suite !
En effet, Adonis s'exprime d'une façon particulière, mais je viens de me rendre compte que je ne l'ai pas précisé, il faudra que j'arrange ça aussi. Embarassed

La suite tout à l'heure !

EDITE : c'est fait !

Il détacha sa tresse, laissant ses longs cheveux pendre sur ses épaules. Tout à coup le sol trembla, la table se scinda en deux, et un courant d'air entraîna tous les invités dans un conduit du plafond, ils montèrent, zigzaguèrent, le conduit changeant toujours d'orientation. Enfin, Adonis échoua dans une salle remplie de miroirs, mais il remarqua que les autres n'étaient pas avec lui. Il essaya de faire le point sur la situation, et en profita pour s'observer dans les miroirs qui l'entouraient, créant ainsi des milliers de senghis, dont on eut dit qu'ils étaient à la queue leu leu dans des couloirs et des sous-sols transparents ; en effet, il y avait même des miroirs sur le sol.
Il se regarda donc, et ne fût pas mécontent de son apparence. Il était grand – plus de deux mètres - chargé d'épais muscles qui lui donnaient l'allure d'un athlète, mais un peu maigre tout de même ... Enfin, sa tête et surtout son menton étaient assez allongés, comme chez tous les senghis, ses yeux bleus allaient très bien avec ses écailles oranges, qui ressemblaient plus à une peau orange, tant elles étaient soudée l’une à l’autre... Tout d'un coup le son envoûtant de l'orgue s'éleva et emplit toute la pièce. Il était si fort, rapide, jouant entre les aigus et les graves, que pour la première fois depuis des années, Adonis sentit un frisson traverser son échine, c'était véritablement terrifiant !
La voix de l'Empereur se fit entendre, douce comme celle d'un serpent :
- Bien. Mes chers amis, vous vous trouvez tous dans le labyrinthe des miroirs. Inutile d'essayer d'en sortir, ce labyrinthe est totalement hermétique et vous ne pourrez vous en échapper que si je vous y autorise...
Quelque part, Adonis reconnut la voix du petit gobelin :
- Et que faut-il faire pour mériter de sortir d'ici ?
- Je vous l'ai déjà dit, continua l'Empereur, je n'ai pas besoin de chefs de guerre, juste de traqueurs. Vos armées sont à ma disposition, et vous êtes mes vassaux ; par conséquent vous allez prouver votre valeur en éliminant vos adversaires dans ce labyrinthe. Je déterminerais ainsi qui sera digne de me ramener les Stal’arish. Ceux qui parviendront à accomplir cette tâche seront récompensés par des terres, par l’honneur, et par bénéficieront des faveurs de l’empire pour assouvir tous leurs désirs. Je serais plus que généreux. En sauvant votre vie ici, vous vous assurerez donc un avenir des plus glorieux à mes côtés, si du moins vous prouvez que vous le méritez ! Et maintenant... Que le massacre commence !
Aussitôt, Adonis palpa l'environnement autour de lui, afin de déceler les issues, il n'en trouva qu'une, il avait le choix entre attendre que quelqu'un passe pour profiter de l'effet de surprise - chose facile, garantissant sa sécurité -, ou se jeter en territoire ennemi - chose très risquée si quelqu'un était précisément en train de l'attendre, bien caché.
C'était tout décidé !
Il sortit de sa cachette et s'engagea dans un couloir. Il était hors de question qu'il reste tranquillement blotti dans un coin à attendre l'ennemi, c'était lui le chasseur et l'autre la proie, pas l'inverse. Ce qu'il n'avait pas remarqué c'était le petit gobelin tout sourire, qui attendait dans une petite cavité dissimulée derrière un virage, à l'abri des reflets et du regard du guerrier.
Pauvre sot ! pensa la petite créature.
Elle attendit qu'il l'ait dépassée, puis, elle sauta sur lui en brandissant son poignard !...
Trop tard.
L'espace d'un instant, le gobelin crût avoir réussi, mais alors qu'il s'abattait sur sa victime une lame fendit l'air, découpant en deux l'assaillant.
- La stupidité des gobelins est décidément sans borne, siffla Adonis en rengainant son sabre, je suis tout à fait capable de tuer une cible sans la voir.
- Un de moins, plus que quinze à tuer.
Au loin, un cri de douleur lui fit comprendre que le quinzième n'était plus à craindre.
Voyons, pensa Adonis. J'ai deux options : tous les tuer ou en laisser quelques-uns survivre pour rechercher les Stal'Arish avec quatre gêneurs... Il y a toutefois le cas de l’ogre... Si je pouvais éviter de le tuer... Les ogres se comportent comme des esclaves envers ceux qui les battent et leur font grâce, et, malgré son idiotie, il me serait très utile...
Tout entier à sa réflexion, il ne vit pas l’ombre du cyclope approchant dans son dos... mais le bruit de ses pas l’alerta. D'un seul coup, Adonis se retourna, contourna le cyclope, fit une pirouette, et enfonça son cimeterre dans le crâne du géant, qui s'effondra.
Oui, poursuivit-il de sa voix grave et sifflante, en plus s'il devient lui aussi un traqueur, cela me fera un ennemi en moins, et un allié en plus pour tuer les ennemis... j'espère que personne n'a eu cette idée avant moi... Ah oui au fait, plus que treize ennemis... Un cri retentit. Oh pardon, plus que douze. Deux cris lui cassèrent les oreilles, l'un d'eux était proche de lui. Ah, plus que dix...
Adonis parcourut quelques couloirs, un peu au hasard. Pendant ce temps, sur le plafond miroir, à quelques mètres au-dessus de lui, l'Empereur, Narkein et Adalsinde attendaient.
- Qui pensez-vous choisir ? questionna l’ogre.
- Hum... Adonis s'est bien défendu, il a tué ce cyclope comme si de rien n'était, pourtant on m'avait assuré que c'était un des meilleurs lutteurs de la région de la mer jaune... Pour Adona inutile de s'inquiéter, c'est une véritable machine à tuer, les griffons n’ont pas tenus contre elle bien longtemps... Après... Je dirais Sklaer et... Nous verrons bien.
- Je ne comprends pas pourquoi vous faites combattre Adona alors qu'elle est à votre service, Commandeur. Vous connaissez ses talents pour le meurtre et ses multiples aptitudes, alors pourquoi voulez-vous l’éprouver de nouveau ? s’étonna Narkein.
- Ce serait trop long à expliquer, mais disons que je devais donner le change auprès des chefs des armées. Par ailleurs, cela fait beaucoup trop longtemps qu'elle est resté dans ce château à s'occuper de moi. Ce petit exercice lui fera le plus grand bien, et elle en profitera pour tuer tous ceux qui sont susceptibles de mal me servir. Seuls ceux qui peuvent me ramener les Stal'arish survivront. Ils doivent être capable de traquer une proie et de l'enlever.
- L'ogre à l'air plutôt qualifié pour ce genre de travail.
- Oui, mais s'il est bon au combat, il a l'air un peu long à la détente.
- Pourtant quelqu'un comme lui doit être habitué à chasser une proie.
- A la chasser oui, mais à la pourchasser ... Nous verrons bien, j'ai dit. Il s'adressa à ceux qui étaient en bas :
- "Chers amis, je pense que cela ira, veuillez vous diriger vers les carrefours, une trappe s'ouvrira et vous fera passer dans la salle suivante.
L'Empereur longea la salle circulaire, couverte de vitres par laquelle il avait regardé les combats qui se déroulaient dans le labyrinthe, juste en dessous de lui, il parvint à un petit escalier qui descendait à une porte.
- Vous ne voulez pas voir qui va réussir à trouver la sortie du labyrinthe ? questionna Adalsinde.
- Cela n'a aucune importance, je le saurai bien assez tôt.
En dessous, Adonis se demandait quel chemin prendre.
Il ne manque décidément pas de culot ! Nous ne savons même pas ou est la sortie ! Bon, réfléchissons ... En dehors de moi, dix personnes ont survécu, et il avait parlé de cinq élus... selon toute probabilité, une fois à la sortie, il y aura une espèce de tournoi ou quelque chose dans ce genre. Je n'ai donc pas à m'inquiéter pour ce qui est de croiser des gens ici ; maintenant il faut localiser cette sortie.
Il déambula pendant un moment, essayant des couloirs au hasard, rencontrant parfois un des seigneurs ou des mercenaires, sans jamais trouver la sortie. Toutefois, il remarqua que le son de l'orgue s'était temporairement arrêté. Tant mieux : il était suffisamment pénible de sortir d'un labyrinthe rempli d'ennemis sans avoir besoin d'écouter une musique aussi terrifiante. Finalement il décida de s'arrêter un moment pour réfléchir. Il avait pris soin d'utiliser le sang du cyclope pour marquer les endroits où il était déjà passé. Il s'assit par terre, mais tout d’un coup une dalle dissimulée sous le verre s'enfonça et un drôle de bruit se fit entendre.
Oh ! Oh !
Le bruit devint de plus en plus fort, soudain, à quelques mètres devant le senghis, le plafond se baissa et une énorme boule de granit lui fonça dessus !
Aïe ! Aïe ! Aïe !
Il se mit à courir à toute vitesse à la recherche d'un tournant, mais il s'aperçut qu’étrangement, toutes les issues s'étaient fermées.
Par tous les dieux !
La boule était trop haute pour qu'il saute par-dessus, Adonis s'étonna même qu'elle eut la largeur adéquate pour rouler.
Il faut vite que je trouve une solution avant que ce soit cette boule qui me trouve !
Puis, en se rapprochant du mur du fond, il eut une idée. Il se cala contre ce mur, et lorsque la boule arriva, il se servit de sa lame comme d'un levier, et mit toute sa force pour faire rouler la boule en sens inverse, elle heurta le plafond, mais le celui-ci était trop bas pour permettre à la boule de conserver son élan. Elle retomba sur le sol, oscilla, puis commença à s'immobiliser.
Ouf !
Adonis regarda son sabre. La pointe avait cédé sous le poids de la pierre, mais la lame était encore en bon état. Grâce à elle, il recréa son levier, et parvint finalement à faire rouler la pierre de quelques centimètres. Il réitéra le procédé jusqu'à ce que la boule, ayant pris assez d'élan, puisse rouler et disparaître au loin.
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MessageSujet: Re: Le cycle d'Akthal/Tome 1   Le cycle d'Akthal/Tome 1 Icon_minitimeSam 20 Sep - 11:10

Après mûre réflexion sur le post de Livandil, j'ai décidé d'arrêter (pour le moment) l'italique pour les dialogues d'Adonis. Je vais voir ce que ça donne et je déciderais si je rétablis ou non l'italique d'ici quelques jours.

Chapitre II
Ce qui vont mourir


La musique reprit, de plus en plus en plus distincte, douce et horrible ; enfin, une issue se présenta à Adonis : une énorme porte de marbre apparut à sa droite. Il poussa le lourd battant, et arriva dans une grande pièce sombre, à la décoration lugubre, éclairée par la lumière tremblotante de chandelles. Elle était, en outre, encombrée de multiples statues dépeignant des visages, guerriers pour la plupart, dans un état de frayeur et de supplication d’un réalisme époustouflant ! Il semblait que si ces statues d’un noir d’encre avaient pu pleurer, elles auraient versé toutes les larmes de leur corps.
Adalsinde et Narkein se tenaient devant deux escaliers en demi-cercle qui menaient, légèrement plus haut, à un espace où l'Empereur siégeait sur un trône constitué d'or et d'émeraudes. Ses cheveux d'un noir d'encre retombaient sur ses épaules, et il avait dans le regard - que l'on pouvait enfin voir très distinctement - quelque chose de royal, digne et cruel. Ce visage était mince, dur, et ses yeux flamboyaient d'un plaisir cruel lui aussi, et immodéré. Devant Adalsinde et Narkein, à gauche d'Adonis, se trouvait une sorte d'arène, ou du moins un espace assez dégagé pour que les combattants, quelque soit leur taille, puissent se mouvoir à l'aise.
Près de cet endroit se trouvaient Adona, absolument parfaite, sans une seule tâche, une seule éclaboussure ou le moindre signe de fatigue témoignant des combats qu'elle avait pu livrer. L'ogre des forêts, lui, avait encore du sang et quelques bouts de chair plein la bouche. Il y avait également un minotaure, vêtu d'une tunique et portant une énorme hache éclaboussée de sang. Enfin, Sklaer, totalement couvert de sang de la tête au pied se reposait près de l’escalier. Adonis pu d'ailleurs observer que son corps - ou ce qui en tenait lieu - n'était en fait qu'une sorte de squelette étrange, dans le sens où il était beaucoup plus épais à certains endroits, l'espèce de cape noire qu'il portait toute à l'heure était déchirée et une envie de meurtre se lisait sur son visage - ou plutôt son crâne -. Ce dernier était orné d'un cercle avec une étoile à cinq branches.
Au bout d'un moment Kraken et Lin arrivèrent. Lin était encore plutôt frais, mais Kraken était essoufflé et suait à grosses gouttes. Un temps s'écoula avant que l'Empereur ne leur dise :
- Bien, vous êtes tous là, je pense que nous allons pouvoir commencer, vous serez libres d'affronter qui et combien de personnes, vous voudrez. Vous pourrez également utiliser tout l'espace disponible de cette pièce, il n'y a que deux restrictions : vous devrez tuer pour survivre, et si au bout de vingt minutes, vous n'êtes pas sur l'arène - il désigna l'espace qu'Adonis avait vu tout à l'heure... non ce serait gâcher la surprise que de vous le dire...
Comme il l'avait fait durant sa jeunesse, lorsqu'il était gladiateur, Adonis salua l'Empereur :
- Ceux qui vont mourir te saluent !
Les autres l'imitèrent.
- Bien, dit l'Empereur, et maintenant, que les meilleurs survivent !
Aussitôt, Adonis sentit un mouvement derrière lui, il se retourna et sauta juste à temps pour éviter un formidable coup de l'ogre, qui pulvérisa une colonne à deux centimètres de l'endroit où il s'était trouvé l'instant d'avant, il pu observer que le combat était par ailleurs bien engagé. Adona était occupé avec le horla qui se déplaçait à une vitesse hors du commun, et Kraken et Lin étaient occupés à ferrailler avec le minotaure.
- C'est ici que ça se passe ! beugla l'ogre en projetant un bout de la colonne sur Adonis. Celui-ci l'évita à nouveau, mais alors qu'il allait se réceptionner à une statue, il eut une mauvaise surprise.
- Bouh ! lança cette dernière.
Aussitôt la gargouille - car c'en était une - donna un coup de griffe qui fit une entaille profonde dans l'épaule du seigneur senghis.
- Je n'ai pas le temps de m'amuser avec toi ! cracha ce dernier.
Il prit la créature par la jambe et la lança sur l'ogre, ce dernier la renvoya aussi facilement qu'il aurait soulevé un petit pois.
- Fallait pas faire ça ! gémit le petit monstre, il mit deux doigts à la bouche et émit un étrange petit sifflement, on entendit un bruit comme un bruissement d'aile, et une volée de petites créatures rocailleuses pourvues d'ailes et de griffes s'abattit sur l'ogre et le senghis.
- À l'attaque, les frangins ! cria le premier en se jetant sur une jambe de l'ogre.
Grâce à son sabre et à son agilité, Adonis vint facilement à bout des petits cornus qui tentèrent de le déchiqueter, et sauta jusqu'à une petite arche au plafond, où il lui était aisé d'affronter ses ennemis un par un ; ces derniers se rabattirent sur l'ogre qu'ils harcelèrent tandis qu'il se défendait vainement, brisant de temps à autre l'un ou l'autre de ces immondices.
- Ahhh ! Aide-moi, supplia l'énorme monstre.
- Et pourquoi donc ? questionna le mi-reptile tout en se délectant du désarroi de son ex-ennemi.
- Par pitié ! Je te servirai, je ferai tout ce que tu veux ! beugla le pauvre bougre tandis que les gargouilles le mordaient de partout.
- Soit, mais à la condition que tu me sois fidèle jusqu'à ce que je n'aie plus besoin de toi...
-Très bien ! Mais débarrasse-moi de ces choses !
- Parfait, pensa le senghis, il ignore qu'il y a un moyen très simple de se débarrasser de ces bestioles, il avisa un bouclier en bronze laissé près de lui. Exactement ce qu'il me fallait ! Il le prit et, avec son sabre, fit un horrible grincement qui, avec l'écho, se répandit dans toute la salle, ce qui eut l'effet escompté : ne supportant pas ce vacarme, toutes les gargouilles s'enfuirent le plus vite qu'elles pouvaient, quelques-unes n'allèrent pas assez vite et se firent écraser par l'ogre, mais la plupart rentrèrent dans leurs cachettes hurlant qu'on les libère.
- Arrêtez ! Arrêtez !!! hurla la première gargouille.
- Oh je ne sais pas, dit Adonis, Non si j'étais à ta place, je m'enfuirais avant qu'on ne m'écrase...
- Qu'on ne m'é... AHHHH !!!
Il tenta de s'enfuir mais trop tard, Adalric, l'ogre, lui asséna un tel coup que son corps de pierre vola en mille morceaux.
- Ahhh, ça fait du bien d'être enfin libre ! dit ce dernier, puis se tournant vers son sauveur : Tu m’as sauvé d'un bien mauvais tour, je suis ton débiteur...
- Fi ! Je n’ai que faire de tes bonnes paroles, du temps que tu m’es soumis. Débrouille-toi juste pour sortir d'ici en vie et je te dirai ce que j'attends de toi, lança Adonis d'un ton sec.
-Très bien s'inclina l'ogre.
Et il partit ailleurs dans la salle.
Quelque chose ne va pas, pensa Adonis, j'aimerais bien savoir pourquoi tout d'un coup, cet Edmond a dit que nous étions tous là, il manquait pourtant un certain nombre d'entre nous... Peut-être sont-ils ici, cachés dans les recoins sombres, pour mieux s'occuper de nous...


Dernière édition par Adonis le Sam 20 Sep - 11:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le cycle d'Akthal/Tome 1   Le cycle d'Akthal/Tome 1 Icon_minitimeSam 20 Sep - 11:11

Un bruit attira son attention ; une sorte de petit clapotis, comme quelqu'un marchant, doucement mais sûrement... Mais, qu'est-ce que ? Il y en avait beaucoup trop ! Qui donc pouvait faire autant de pas en même temps ? Et cette odeur, non pas vraiment une odeur. Une espèce de sensation bizarre, comme des crochets ou des doigts trempant dans de la colle... Et puis ce bruit ! On entendait clairement une sorte de "clac clac" et ça venait de...
Derrière lui... Huit gros yeux ronds, des mandibules ou des pinces acérées, un énorme abdomen supporté par des rangées de pattes ... Généralement, une araignée ne constituait pas un beau spectacle, mais lorsqu'elle avait la taille d'un piano - version grand modèle -, et qu'elle était entourée d'une foule d'autres araignées, de toutes tailles, c’était encore pire... Pour l'heure elle était occupée à déchiqueter un cadavre qu'elle avait dû garder dans sa toile depuis un long moment... Elle n'avait pas encore remarqué l'intrus qui était tout près d'elle, Adonis avait donc encore une chance de s'en sortir... Le tout étant de partir doucement, discrètement, en prenant bien garde à ne pas trébucher sur quoi que ce soit et sans toucher aucun fil de la toile. Heureusement il n'y en avait presque pas de ce côté...
- Tiens tiens mais qu'est-ce qu'on trouve ici ? Un senghis qui rampe par terre ? lança une voix un peu trop familière...
Adonis regarda la personne au-dessus de lui, perchée sur une sorte de mur qui n'allait pas jusqu'au plafond...
- Adona !
- À ta place, je parlerais un peu moins fort. L'araignée est en train de manger et ça la rend très en colère qu'on la dérange. Malheureusement pour toi l'endroit où tu as atterri est un véritable labyrinthe au coeur duquel tu t'es trop avancé. Je ne sais pas si ton ami a réussi à en sortir, il doit cependant être assez proche de la sortie... Sortie que je ne te laisserai malheureusement pas retrouver...
- Et qui te dit que tu vas m'empêcher de sortir !?
- Elle, répondit la jeune femme en désignant l'araignée.
Adonis tourna la tête vers l’arachnide qui, de toute évidence, ne l’avait pas encore remarqué. C’est à ce moment qu’il vit la lame d’un poignard fendre l’air et transpercer le cuir épais de l’animal. Celui-ci hurla de douleur.
- Je te l'ai dit, poursuivit la jeune femme, elle a horreur qu'on la dérange en plein repas... Je ne te souhaite pas bonne chance...
Aussitôt l'araignée et toute sa progéniture se ruèrent vers le senghis, ignorant qu'il n'était pas coupable de la souffrance de leur mère.
Par tous les dieux, pourquoi faut-il que cela tombe toujours sur moi !?
D'une acrobatie rudimentaire, il esquiva la "reine" des arachnides, mais il n'avait pas prévu d'avoir affaire à ses petits : toutes les araignées se collèrent sur lui, comme l'avaient fait les gargouilles avec l'ogre ; il avait beau tuer les plus grosses - ce qui était aisé avec son sabre - il y en avait sans cesse pour s'agglutiner à lui, et plus leur nombre augmentait, plus Adonis devenait une cible aisée pour leur mère. Une brusque montée de colère lui vint ainsi qu'un filet de bave. Non ! Non! Surtout PAS maintenant !
Avisant une autre technique, il sauta et tenta de s'accrocher à quelques fissures du plafond mais peine perdue, les araignées n'avaient qu'à grimper aux murs. Brusquement, l'attaque de l'une d'entre elles lui fit perdre l'équilibre ; il s'aperçut que, juste un peu plus bas, l'épée d'Adona l'attendait...
- Allez, viens mourir ! lança celle-ci tandis qu'il chutait vers elle.
Maintenant ! pensa-t-il.
Aussitôt ses muscles se tendirent, ses yeux où l'instant d'avant brillaient encore deux iris jaunes, devinrent uniformément rouges et de la bave écuma de sa bouche tandis que sa peau prenait une teinte charbon ; en une fraction de seconde il saisit l'arme d'Adona et donna un formidable coup de genoux à cette dernière qui valsa à plusieurs mètres de lui.
L'araignée était de nouveau passée à l'attaque, mais le senghis ne s'en souciait plus tellement ; un air profondément bestial se lisait sur son visage et l'on eût dit de la haine à l'état pur qui coulait dans ses veines. Il esquiva l'araignée avec la facilité avec laquelle il aurait dépassé un escargot, et, à main nue, plongea ses griffes dans l'abdomen du monstre et le dépeça vivant, quant aux autres araignées qui osaient se mettre sur son chemin, seules les plus petites, les plus difficiles à atteindre, survivaient. Du coin où elle était, Adona s'en rendait compte.
- Hum, il n'est pas aussi médiocre que je ne le pensais, il semble qu'il ait fait appel aux mutations dont sont capables les senghis... Mais s'il reste ainsi trop longtemps il va vite s'épuiser... Voyons s'il sait se contrôler...
Du côté d'Adonis, la bataille faisait toujours rage. C'était cela le problème avec les araignées : on avait beau les tuer, jamais elles ne renonçaient. Elles étaient toujours prêtes à continuer. Néanmoins, leur entrain avait sérieusement diminué depuis le début du combat, et celui-ci approchait de sa fin...
Allez ! Ca suffit ! Il faut que j'arrive à reprendre le contrôle ! pensa le senghis.
Il se concentra de toutes ses forces pour chasser toute émotion, mais c'était impossible. Il était pris dans la fièvre du combat et son corps ne lui obéissait plus. Il était tel un animal sauvage qui, sentant le danger, laissait libre cours à son instinct. Mais il ne pouvait se permettre d'échouer : sous cette forme, il était insensible à la douleur et risquait de subir des blessures qu'il ne supporterait pas lorsqu'il redeviendrait normal. Il lutta donc de toutes ses forces contre la rage bestiale qui était en lui, et réussit à faire une percée dans l'esprit de la bête. Au bout de quelques secondes, ses écailles et ses yeux redevinrent normaux, la bave arrêta de couler de sa bouche et ses muscles se détendirent. La fatigue l'accablait, mais il était endurant, et partit, haletant et blessé, tout en prenant soin d'enlever les dernières araignées collées à sa tunique.
- C'est fini maintenant, lança Adona avant de partir.
- Oui c'est fini, dit Adonis en jetant un dernier regard sur le hideux et colossal monticule de pattes et de poils qui avait était un arachnide.
Une seconde ! C'est fini... Elle voulait dire que la demi-heure était sur le point de se terminer !
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MessageSujet: Re: Le cycle d'Akthal/Tome 1   Le cycle d'Akthal/Tome 1 Icon_minitimeSam 20 Sep - 11:11

Aussitôt il courut à toute vitesse vers l'endroit où il pensait être passé tout à l'heure. Il erra pendant un certain moment, puis réussit à trouver la sortie, et arriva de justesse à l'arène avant la fin du décompte.
- Bien, lança la voix froide, douce et délicate de l'Empereur, nous aurons donc : Kraken, Adonis, Sklaer, Adona et Adalric... Ah oui, il y aussi Lin, j'ai cru comprendre que vous étiez l'associé de Kraken ?
- L’officier, oui.
- Bien... Nous savons donc qui va partir et qui ne partira pas... Je constate que mes mercenaires n'ont absolument pas été à la hauteur...
Il se tourna vers Narkein.
- Tu leur diras de se rendre ici afin qu’ils rejoignent leurs... prédécesseurs… Bon, quant à vous, je vous ai préparé les moyens de transport adéquats... J'ai également quelques présents qui pourraient vous servir, commençons par vous, Sklaer, j'ai cru comprendre que vous étiez un sorcier ?
L'autre opina.
- Et la pire rencontre que puisse faire un sorcier c'est celle d'un autre sorcier, plus fort que lui, c'est pourquoi je vous donne cette amulette : elle vous protégera contre la magie, tout en laissant la vôtre agir.
Il lui lança une petite pierre rouge, ornée d'or.
- Ensuite j'ai entendu, Adonis, que votre stratégie ne visait pas vraiment à vous défendre : elle vise à tuer l'adversaire avant qu'il ne puisse vous tuer vous... C'est pourquoi je vous offre cette pierre. Elle est capable de guérir n'importe quelle blessure, et même de faire repousser les membres.
Il lui lança une chaînette d'argent sur laquelle on pouvait voir une petite pierre verte. Adonis l'attrapa au vol et la mit au cou.
- Ensuite, seigneur Adalric, votre cadeau vous attend dans votre moyen de transport, il s'agit d'une armure intégrale, couverte de pics... Et vous Kraken, je vous offre le sabre du légendaire Erain, surnommé "le maître des mers"… La magie qui l’anime le fait briller lorsque vous êtes proche d’une créature ou d’un être hostile.
Il dégaina un long sabre scintillant, à l'aspect aussi tranchant qu'une lame de rasoir, et le lui lança aussi. Puis il fit un geste de la main.
- J’ai également quelques informations à vous donner : sur les trois Stal’arish, un s’est déjà révélé. J’ignore de qui il s’agit, mais selon mes informateurs il se trouve à Avalon, donc hors de portée. Les deux autres recevront leurs pouvoirs en deux lieux différents, selon ms prévisions ; il s’agit d’Astrid, la capitale d’Elathorn, et d’Ismir, une ville située au nord et vassale d’Astrid. Dès que ces individus recevront leurs pouvoirs, la priorité d’Elathorn consistera à les amener jusqu’à Avalon. Cela ne doit pas arriver, je ne le tolérerai sous aucun prétexte !
- Mais comment ferons-nous pour les identifier ? demanda Kraken.
- Cela ne sera guère difficile, répondit Edmond ; au moment où les Stal’arish reçoivent leurs pouvoirs, leurs yeux changent de couleur. Ceux d’un Stal’arish de l’air deviennent dorés comme le soleil ; ceux d’un Stal’arish de l’eau prennent la même couleur que cet élément ; enfin, ceux d’un Stal’arish de la terre deviennent d’un blanc miroitant. J’ajoute que ces personnes sont nécessairement humaines. Est-ce clair ? Promettez-vous de les ramener céans ?
- Nous te servirons, Empereur ! clamèrent-ils en chœur.
- Merci, Seigneurs. Monsieur Kraken et Monsieur Lin, une domestique vous attends dans le couloir attenant. Adona, inutile de t'indiquer le chemin ; Seigneur Sklaer, veuillez suivre le valet qui vous attend l’extérieur ; Adalric...
- J'irai avec le seigneur Adonis, coupa l’ogre ; je lui ai juré fidélité.
L'Empereur le regarda, un peu étonné.
- Très bien, en ce cas, vous suivrez tous deux la même personne, comme Sklaer et Kraken. Narkein, tu remplaçera Adalric puisque son véhicule est désormais libre, et tu me rapportera comment se déroule la traque. Et maintenant, au revoir !
Après quoi il partit dans une salle située plus haut.
Adonis et Adalric suivirent le moine qui les attendait, et débouchèrent sur...
- Un navire volant !
En effet cela ressemblait beaucoup à une sorte de bateau, tout noir, et suffisamment grand pour abriter un équipage et des provisions satisfaisantes.
Du côté d'Adona, la surprise se faisait aussi sentir, cette fois pour un jeune officier sous ses ordres.
- J'aimerais fichtrement bien savoir comment l'Empereur fait pour maintenir tout ça !
- Oh, dit Adona, en réalité c'est beaucoup plus simple qu'il n'y parait... Vous intéressez-vous à la physique, lieutenant ?
- Quand cela peut-être utile je m'intéresse à tout.
- Et bien voyez-vous, l'air dans lequel nous nous trouvons n'est pas vide, il est constitué de minuscules particules, invisibles à l'oeil nu.
- Si vous le dites.
- Le problème, c'est que malgré leur petite taille, ces particules sont si nombreuses, qu’au final, nous supportons en permanence le poids de plusieurs tonnes...
- Quoi ?
- Oui, je sais cela paraît un peu dur à avaler mais c'est la vérité, et la raison pour laquelle nous tenons debout, c'est qu’en même temps que ces particules nous écrasent, d'autres en bas nous soutiennent.
- Ah ? Je ne vois pas le rapport avec ce navire...
- J'y viens : et bien, dans le centre de ces navires volants, des sorciers se relayent et, par magie, ils suppriment jusqu'à un certain point la pression qui écrase ce bâtiment, et augmentent celle qui le soutient. Résultat ? Le navire se tient au-dessus du sol à une distance variable.
- Eh bien, lança le lieutenant, expliquez-le moi comme ça et je veux bien admettre que vous êtes un homme !
Adona sourit. Ce lieutenant Bellius était un brave homme, et contrairement à certains, il avait le sens de la répartie et de l'humour, tout en sachant rester sérieux.
- Bon, mettons les voiles, nous devons rallier les côtes du continent, dit-elle.
Et ainsi, tous partirent, laissant derrière eux les armées qui étaient désormais sous les ordres de l’Empereur Edmond et de son fidèle allié Adalsinde.


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