Siah Auteurs en devenir
Nombre de messages : 37 Age : 33 Localisation : Devant ma feuille blanche Date d'inscription : 11/09/2008
| Sujet: Re: Vos débuts Jeu 30 Oct - 0:56 | |
| Oyoyo, j'ai retrouvé quelque chose. Ca date de la troisième, j'avais... 13 ans, je pense. 12 ou 13 ans. - Spoiler:
Olna secoua la tête. “Non, dit-elle. Tu ne vient pas avec moi.” Le petit animal lui décocha un regard si triste qu‘elle faillit céder. Elle s’accroupit et amena la petite chose tremblante à elle. -Je t’ai déjà dit cent fois que les Zanis ne peuvent pas sortir de leur arbre tant qu’ils n’ont pas de nom. Et c’est valable pour toi aussi, ma belle! La Zanie agita sa queue touffue. Elle était à peu près aussi grosse qu’un chat, et sa fourrure était si épaisse que lorsqu’elle la caressait, Olna voyait sa main disparaître presque totalement dans la toison grise mouchetée de beige. Sa tête évoquait celle d’un chien, et sa queue, celle d’un écureuil, à ceci près qu’elle était grise et beige. Elle était très câline et ne manquait jamais un repas. -Reste ici. Je vais chez mon oncle, je n’en ai pas pour longtemps. Elle tendit une main au dessus de la petite chose triste aux yeux implorants et déploya au-dessus d’elle une sorte de tente faite d’un voile turquoise, plus léger qu’une plume. La soie d’araignée était si belle! Olna vivait dans un saule pleureur, et tout, du plancher tendu entre les branches aux draps fins dans lesquels elle s’endormait le soir venu, était fait de cette soie turquoise, la couleur des feuilles de l’arbre qui était son refuge.
J'ai du plus récent aussi... Ca date de la première, y'a 3 ans, avant que je ne me mette à fréquenter les taraddicts : - Spoiler:
Nea tira son poignard et tenta de trancher le tentacule de la pieuvre qui fonçait sur elle. Pourtant, dans un réflexe incroyable, l’animal évita le coup fulgurant que la jeune fille lui portait. Presque aussitôt, un autre appendice attaqua, de l’autre côté. Nea comprit qu’elle n’aurait pas le temps de l’éviter. Au lieu de chercher à fuir, elle se mit en position d’attaque et attendit (une fraction de seconde) que la bête la saisisse à la taille. Elle voulut frapper à nouveau, mais la bête lui arracha son arme, la laissant pousser un juron sonore. Elle esquissa un geste vers la fine épée attachée à sa taille, mais l’animal resserra sa prise, lui interdisant de prendre une nouvelle arme. Les yeux verts de la jeune fille scintillèrent de rage lorsqu’elle comprit que la bête pouvait lire dans ses pensées. Elle sentait déjà les tentacules mentaux (décidément, elle en avait assez des tentacules) de la pieuvre s’infiltrer dans son esprit, anéantissant toute volonté. La colère de Nea les chassa tous. Elle reprit les choses en main en quelques secondes. Ramassant les pensées qui lui restaient dans le coin le plus reculé de son esprit, elle ralentit les battements de son coeur, et fit la morte. La créature, étonnée, secoua ce jouet vivant soudain devenu flasque. Sa réaction fut pour le moins... surprenante: elle essaya d’avaler la jeune fille. Nea voyait le bec du monstre se rapprocher à une vitesse hallucinante. Luttant pour ne pas hurler de terreur, elle inspira lentement, profondément, et se laissa avaler par la bête. “Surtout ne pas se débattre...” pensait-elle. Elle se laissa glisser dans le tuyau de l’oesophage, et, assise dans l’estomac de la pieuvre, rassembla ses esprits une seconde et se jeta à l’assaut de la paroi élastique, tailladant la chair à coup d’épée sans se dégoûter du sang qui gouttait à ses pieds. Enfin elle trouva ce qu’elle cherchait: le coeur. Elle transperça le muscle palpitant sans sourciller, et... Se retrouva pendue à quatre mètres au-dessus de l’eau. La bête avait disparu dans une explosion d’air silencieuse. La jeune fille se laissa tomber. Elle poussa pourtant un cri en entrant en contact avec l’eau glacée et putride du marais. Plus un hurlement de rage qu’un glapissement de surprise, à vrai dire. L’eau imbiba ses vêtements en quelques secondes, et le poids de ses armes l’entraînait par le fond. Pourtant bonne nageuse, elle peina à regagner la rive (par ailleurs si spongieuse que l’on se demandait si on était bien sorti de l’eau!). Jurant et pestant contre les herbes gluantes qui s’enroulaient autour de ses jambes, elle se remit debout. Un vent chaud et sec ébouriffa la chevelure blonde et sécha parfaitement tous ses vêtements. La croûte de boue dont elle était recouverte se fendilla avant de tomber toute seule au sol. Nea se dirigea à grandes enjambées vers la silhouette qui émergeait du brouillard. -Domi!!! Je vais t’étriper! hurla-t-elle.
J'en ai presque trois page,s de ce truc, si vous voulez la suite... Et puis j'ai deux trois fics qui traînent, et les trucs vraiment vieux (mes premiers écrits datent de la 5e) ont fort heureusement disparu... ^^ | |
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